En zone mixte, on a retrouvé la latérale stéphanoise, Noémie Carage, forcément déçue de l'issue de la rencontre perdue contre Dijon (0-2). Une défaite qui fait beaucoup de mal à Saint-Etienne, car elle l'éloigne de son objectif de remonter en D1, après sa relégation la saison précédente.

 

 

Sa réaction à chaud sur cette défaite

C'est dur. C'est pas facile parce qu'on a pas joué en fait, on a refusé le jeu et c'est dommage parce qu'on savait que c'était un match déterminant pour remonter en D1, même si ce n'était pas que sur ce match que ça va se jouer. Mais on perd des points bêtement et on peut avoir beaucoup de regrets sur ce match.

 

Sur la gestion des émotions

Oui moi dès la première action j'ai reçu un coup sur la cheville, donc j'ai senti que ça aller monter en puissance. Après elles donnaient beaucoup de coups, mais on a su répondre à l'impact. On a pris un but assez dur et on a pas réussi à réagir.

 

J'en ai aussi parlé avec le coach, c'est peut être aussi le terrain qui vous a pénalisé dans cette rencontre, parce que vous aviez un jeu qui était plus basé sur des passes courtes et sur les côtés, et l'état de la pelouse a vraiment ralenti vos ballons. Alors que Dijon avait un jeu sur des ballons longs et dans votre dos.

Oui nous on a plus tendance à faire du jeu. Le terrain nous a pas aidé à faire du jeu, avec beaucoup de faux rebonds, ce n'était pas un terrain facile à jouer. Je pense que sur un synthétique ou avec une pelouse de meilleure qualité, on aurait été plus à l'aise et je pense qu'on aurait été meilleures. Maintenant on a pas l'excuse du terrain, c'est à nous de savoir s'adapter. On aurait dû avoir plus d'envie, plus de jeu... On paye cher [ce manquement].

 

En première période, vous aviez des opportunités d'ouvrir le score, comme les Dijonnaises d'ailleurs, mais en seconde c'est elles qui y parviennent...

Oui c'était assez serré, à la mi-temps on fait une barre il me semble. On a les occasions pour marquer, mais on y est pas arrivées, et quand on marque pas, on peut pas gagner. On a pas fait l'écart à ce moment là, il le fallait et voilà.

 

On a senti deux blocs bien distincts au sein de votre équipe, avec une partie qui voulait aller vite de l'avant et une autre qui était plus sur le recul. 

On a eu du mal à être ensemble sur ce match, on a pas été ensemble offensivement et défensivement et ça a peut être joué sur l'osmose de notre jeu...

 

Avec ton expérience de la D1 notamment, est-ce que tu essayes un peu d'apporter ça à Saint-Etienne parce qu'il y a la montée en D1 au bout du tunnel peut être ?

C'est un très bel objectif qui nous attend donc certes on a un groupe jeune mais une très bonne équipe, un très bon groupe, même jeune. On a plutôt une bonne cohésion donc c'est toujours positif et c'est sûr que cette défaite ne nous pas fait du bien mais on va continuer jusqu'au bout et on va rester solidaires jusqu'au bout et on va garder un groupe à fond jusqu'au bout parce qu'on sait que ce n'est pas terminé et que le moindre faux pas de Dijon peut nous replacer dans la course [à la montée].

Il faudra un sans faute de chez nous, mais un faux pas de Dijon quand même. Tous les matches sont des finales et il ne fallait pas perdre celle-ci.

 

Vous n'aviez pas de discours à ce sujet avant le match, parce qu'on a eu du mal à le voir cet état d'esprit...

Si pourtant c'était la victoire, la victoire. Il faut gagner, comme chaque match en fait. Dijon ou une autre équipe, il fallait la victoire et on savait que c'était quand même un grand pas vers la montée. On se l'est dit, on se l'est répété et c'est vrai que sur le terrain je pense qu'on s'est retenues en fait. Peut être par le stress, par la peur. C'est dommage parce qu'on aurait pu faire beaucoup mieux et on sait qu'on est capables de faire beaucoup mieux.

Dounia MESLI