Tenue en échec avec l’OL, sur la pelouse du Stade George Lefèvre face au PSG, Sarah Bouhaddi est revenue sur ce choc de D1. La gardienne tricolore évoque également les échéances à venir pour les Lyonnaises, avec deux finales qui arrivent. 

 

Quel sentiment après ce match nul ? 

« On n’est pas mécontentes de notre match. On a vu de belles choses. Avec une équipe de Paris qui s’est contentée de défendre pendant 90 min, donc ce n’est jamais évidement. Mais je pense qu’il y a de bonnes choses à retenir et on s’est bien préparées pour les deux finales à venir. »

 

Est-ce que c’est un peu le « relâchement du champion » comme on dit parfois ?

« Non pas spécialement. On a préparé le match correctement, avec le même sérieux. Après forcément quand tu sais que tu entames le match en étant champion de France (pour la douzième fois consécutive ndlr), peut-être qu’inconsciemment ça joue dans la tête. Mais on était venues ici pour gagner, malheureusement on n’a pas gagné. »

 

Les finales qui arrivent. La Champions League contre Wolfsburg puis la coupe de France contre le PSG, c’est ça le plus important maintenant ? 

« Oui. C’est ce qu’on s’est dit au vestiaire. Gagner aujourd’hui et perdre une finale, ça nous intéresse pas. On n’a pas gagné aujourd’hui [contre le Paris Saint-Germain] mais on fera en sorte de gagner et de marquer nos occasions en finale(s). »

 

Ce penalty manqué, ce n’est pas une petit déception ?

« Forcément pour la tireuse c’est une déception, mais j’espère qu’on les mettra [au fond] la semaine prochaine. Ça nous changera rien aujourd’hui, on est championnes de France c’était ça le plus important. Maintenant on a la tête aux finales. »

 

A titre personnel, comment on gère ces matches-là où il n’y a pas trop de "boulot" à faire sur la ligne de but ?

« C’est difficile. Elles ont très peu d’occasions. Elles jouent en contre. Donc faut être vigilant sur tous les ballons. En profondeur ou sur diverses frappes. C’est à moi de rester concentrée car le moindre ballon va être important. Mais c’est sûr que ce n’est pas évident. »

Morgane Huguen