Ce jeudi à 18h, Lyon et Wolfsburg vont s’affronter sur la pelouse du stade Dynamo Lobanovski à Kiev pour la finale de Ligue des Championnes. C’est la troisième fois en six ans que les deux équipes se retrouvent à ce stade la compétition. Avec une victoire partout, cette affiche à tout l’air d’une belle entre les deux clubs qui dominent l’Europe ces dernières années. 

 

A l’heure de ce troisième épisode entre Les Louves et les Lyonnaises, il est temps de faire un petit comparatif, avec les deux précédentes confrontations : en 2013 et en 2016. Mais également, les forces et faiblesses de chaque équipe, avant cette finale. 

 

L'entame de match

 

Avantage Lyon. Le club du Rhône est plus propice à ouvrir le score et marquer en première période, puisque sur ses 5 buts inscrits en cinq finales de Champions League, quatre d’entre eux ont été marqués dans les 30 premières minutes de la rencontre. D’ailleurs, l’unique but inscrit en deux rencontres face à Wolfsburg est celui d’Ada Hegerberg à la 12e minute (en 2016). 

 

Le meilleur finish

 

Avantage Wolfsburg. Si le VfL a marqué tous ses buts en finale, en deuxième période (6 buts), il a également l’habitude de terminer fort. On le voit en 2013, où elles obtiennent un penalty dans le dernier quart d’heure. Ayant réussi à tenir les offensives lyonnaises jusque-là, ce petit but leur permet de s’imposer 1-0. Un scénario resté en travers de la gorge des Lyonnaises comme nous le rappelait Camille Abily.

En 2016, la victoire n’est pas au rendez-vous pour les Louves (battues aux tirs au but), mais c’est une nouvelle fois un but en toute fin de match, inscrit par Alexandra Popp à la 88e minute, qui leur permet d’arracher la prolongation et de reprendre espoir. 

Il n’y a pas que face à l’OL que les joueuses du VfL terminent bien leur finale. Leur troisième finale, jouée à ce jour, c’était en 2014 face aux Suédoises d’Umea. Une finale riche en but, où Wolfsburg a été mené de bout en bout, mais l'emporte finalement 4-3 avec un but décisif de Martina Müller dans le dernier quart d'heure.

 

Les buts marqués dans les confrontations directes

 

Égalité. En finale, les Louves ont l’avantage d’avoir trouvé le chemin des filets chaque fois qu'elles sont parvenues à ce stade de la compétition. Contre Lyon, c'est une statistique qui se vérifie avec un but marqué par le VfL lors des finales 2013 et 2016, mais à l'inverse pas en quart-de-finale l’an dernier. Lyon avait réussi à s’imposer 2-0 en Allemagne. Une victoire, par deux buts, précieuse puisqu’au match retour, Caroline Graham Hansen avait redonné espoir à son équipe en marquant sur penalty à la 82e minute. Encore un but en fin de match ! 

En fin de compte, sur quatre confrontations, les deux équipes ont chacune marqué 3 buts. Ce qui les met sur un pied d’égalité avant ce rendez-vous à Kiev. 

 

La course au triplé : Coupe nationale/Championnat/Coupe d’Europe

 

Avantage Wolfsburg. Pour la simple et bonne raison que le VfL a déjà remporté la coupe d’Allemagne, face au Bayern, et le championnat. Il ne leur reste donc que cette Ligue des Championnes à avoir pour s’offrir un nouveau triplé comme en 2013. 

Mais.. Lyon de son côté à l’avantage de l’expérience et vise cette année un troisième triplé consécutif. Performance unique qui marquerait un peu plus l’histoire. Mais, si l’OL venait à s’imposer aujourd’hui, il ne faudrait pas oublier la finale de Coupe de France face au Paris Saint-Germain, qui se profile le 31 mai à Strasbourg. Privé de Champions League cette saison, le club de la capitale est toujours à la quête de son premier titre depuis 2010 et espère bien venir jouer les trouble-fêtes. 

 

Ligue des Championnes – Finale Wolfsburg/OL (l'avant-match)

- Wolfsburg - OL : Pourquoi c'est un sommet ?

- Camille Abily (OL) : « J’ai déjà la chance d’en avoir gagné quatre »

- Pernille Harder (Wolfsburg) : L'heure de gloire ?

- Eugénie Le Sommer (OL) : « On est à deux doigts de marquer l'histoire »

- Les conférences de presse d'avant-match de Wolfsburg et de l'Olympique Lyonnais

 

Photo : Imago/Foto2press

Morgane Huguen