Les trophées de la D1 ont eu lieu lundi soir à Clairefontaine, une cérémonie qui récompense les meilleures performances réalisées cette saison en championnat et diffusée cette année en direct sur la chaîne Canal + Sport. Pour la seconde année consécutive, c'est Dzsenifer Marozsan qui a reçu le prix de meilleure joueuse de la saison 2018/2019. Sa coéquipière française à l'Olympique lyonnais Amel Majri n'était pas loin de lui ravir cette récompense individuelle. Mais la létérale gauche de l'équipe de France a quand même été sélectionnée dans le XI type de la saison. Coeurs de Foot a donc recueilli ses impressions sur le vote du jury, sa saison personnelle, et la possibilité de croiser Dzsenifer Marozsan cet été lors de la prochaine Coupe du monde en France.

 

Journaliste : Amel, ça fait toujours plaisir de recevoir un trophée individuel en étant sélectionnée dans le meilleur XI  j'imagine ? Même s'il s'agit d'un sport collectif avant tout ?

Oui c'est toujours une fierté d'obtenir une récompense individuelle. Le football reste un sport collectif, et sans mes coéquipières je ne pense pas que j'aurais été mise en lumière ce soir. C'est pour ça que je les remercie aussi.

 

Journaliste : Vous avez aussi été nommée dans la catégorie meilleure joueuse, contre votre coéquipière Dzsenifer Marozsan qui a remporté le trophée. A votre avis, qu'est-ce qui a fait la différence en sa faveur ?

Marozsan reste une joueuse assez complète et qui sait se montrer décisive aussi. Elle a eu des petits soucis physiques en début de saison, mais dès qu'elle a récupéré c'était le top pour nous. Elle nous a apporté ce petit plus qui nous a manqué par moment dans certains matches. C'est un grand plaisir pour moi d'évoluer à ses côtés dans la même équipe.

 

Journaliste : Vous êtes prête pour l'affronter en Coupe du monde cet été avec l'équipe de France ?

(Rires) Pour l'instant on est pas encore sur son chemin ! Et je l'espère qu'on l'affrontera le plus tard possible !

 

Journaliste : En finale au Groupama Stadium par exemple ?

Pourquoi pas ! Je l'espère !

 

Photo : Ryszard Dreger

Dounia MESLI & Arnaud Le Quéré