Auteure de l'un des deux buts de la rencontre face aux Etats-Unis (2-2), Marie-Antoinette Katoto a répondu aux questions des journalistes en zone mixte.

 


La rage et l'envie de marquer

Oui, d'abord le premier match, je ne sais pas ce qui s'est passé. Ça arrive. Après j'ai regardé le match, j'ai vu ce qui n'allait pas, j'ai essayé de faire mieux que le match précédent mais aussi dans le collectif, parce qu'on a vu qu'il y avait beaucoup de choses qui n'allaient pas - qu'on a essayé de régler aujourd'hui - notamment dans les sorties de balles.

On a pris un but sur le premier match sur une sortie de balle risquée, malheureusement aujourd'hui aussi mais on prend ce "risque" là, on est en amical. On sait que les Américaines font un pressing haut, elles sont athlétiques, et on est aussi là pour essayer [des choses].

 

La différence entre le niveau international et le championnat français, au sujet de l'impact

Oui c'est vraiment très très costaud. Ca change de la D1, oui c'est vrai (rires).

 

Sur le rôle de capitaine

(elle réfléchit) C'était un rôle normal pour moi, même sans, j'ai un gros rôle quand même parce que le poste de numéro 9, c'est pas évident, surtout en France. Je ferai toujours de mon mieux pour l'équipe, avec ou sans.

 

Construire le jeu plutôt qu'aller de l'avant forcément. Le déclic pour cette seconde confrontation ?

Peut-être, peut-être (elle répète). Sur ce second match, on a vraiment essayé de ressortir le ballon contrairement au premier match, où on essayait d'aller très vite vers l'avant, parce qu'on a des joueuses rapides devant. Sur ce match-là, on a pris le risque de ressortir le ballon, de repartir de derrière.

 

Sur le premier match, vous vouliez impérativement allez de l'avant et c'est ce qui vous a porté préjudice ?

Non, pas forcément parce qu'on doit mener au score, mais je pense qu'on aurait aussi pu prendre plus de buts.

 

Au sujet des changements durant le match

Il fallait donner du temps de jeu à tout le monde, c'était aussi le but du stage. Il faut que tout le monde se sente concerné parce que c'est tout un groupe. Il faut que celles qui rentrent ou celles qui sont sur le terrain, soient impliquées et sachent ce qu'il faut faire.

 

Le pressing américain, vous a-t-il fait perdre votre sérénité ?

Légèrement, oui, parce qu'avoir trois Américaines qui arrivent sur toi, c'est pressant. Après, on était en amical et on voulait vraiment essayer de jouer notre jeu malgré leur pressing.

 

Photo : FFF (Philippe Le Brech)

Dounia MESLI