Tout juste arrivé sur le banc de Fleury, Eric Michel débutait avec un quart de finale de Coupe et un derby sur la pelouse du Paris FC. Retour avec lui sur ce match, l'élimination de son équipe et ses débuts sous ses nouvelles couleurs.

 

« Pour un premier match, c'est vrai que je suis un peu déçu de l'élimination. [C'est] un match qui s'est déroulé dans des conditions pas faciles. On savait qu'en première mi-temps, avec le vent contre nous, on serait amenés à subir.

On a essayé de faire preuve de beaucoup de courage en première mi-temps, malheureusement on prend ce but sur coup de pied arrêté, pratiquement à 30 secondes [de la pause]. L'objectif, c'était de tenir au moins jusqu'à la mi-temps à 0-0, malheureusement on prend ce but qui change beaucoup de choses. »

 

« Dans un match de Coupe, il y a des tournants, et ils ne nous ont pas été favorables. »

 

« En deuxième mi-temps, avec le vent pour nous, on a essayé de prendre le jeu à notre compte. Je pense qu'on a fait preuve de précipitation par moments. On a voulu aller trop vite de l'avant. Après, je dirai qu'on a une situation qui n'est pas en notre faveur, je pense qu'il y a peut-être une main sur le penalty qui n'est pas sifflé. Il y a la frappe sur la barre... Dans un match de Coupe, il y a des tournants, et ils ne nous ont pas été favorables.

Je pense que le Paris FC a un peu plus de qualité technique, un peu plus de situations sur la globalité du match. Maintenant, on a joué avec les valeurs. Les filles, je n'ai rien à leur reprocher sur l'investissement. Après, la petite différence, peut-être sur l'expérience de certaines joueuses. »

 

Sur les difficultés de Fleury dans le domaine offensif

« Le fait de se retrouver en deuxième mi-temps avec le vent, je pense qu'on a voulu trop jouer dans la profondeur et on a eu un peu de déchets sur nos attaques, alors qu'on aurait dû un peu plus passer par les côtés comme on a pu le faire de temps en temps, avec des situations devant le but.

Mais soit on manquait de présence, soit dans le dernier geste, on ne faisait pas le bon geste. Un peu dommage par rapport à ça. (...) Être un peu moins précipités en phase offensive, prendre plus le temps et de faire les bons choix dans les derniers gestes. »

 

Sur son arrivée à Fleury

« Je suis arrivé mercredi et j'étais un peu en observateur du groupe pendant un jour ou deux. Observation du groupe et du staff. J'étais très bien accueilli à Fleury et j'ai pris un peu plus les choses en main en fin de semaine pour préparer ce match et de ce que j'ai pu voir contre le Paris FC. (…) Mon objectif, c'est d'apporter un peu ma touche, et d'essayer de corriger un petit peu les domaines dans lesquels l'équipe peut progresser.

Pour l'instant, je suis là pour 6 mois, et à travers ces 6 mois-là, essayer de travailler un peu dans ces domaines qui permettront à l'équipe d'être un petit peu plus solide. Maintenant les matches contre les grosses équipes vont arriver vite [avec] le PSG la semaine prochaine (…) donc il va falloir vite progresser. »

 

« Finir dans les cinq premiers »

 

« L'objectif, c'est d'apprendre pour corriger et être plus performant. Je pense que cette équipe a encore une grosse marge de progression, j'ai pu le voir un peu à travers les entraînements. Donc ça c'est intéressant, pour le coach, d'avoir beaucoup de domaines dans lesquels on peut progresser. Ça va être ma tache.

Et puis après, essayer de terminer le mieux possible la saison. On a un objectif de finir dans les cinq premiers, ce ne sera pas simple. On va déjà rencontrer PSG et Lyon, vous avez deux os donc ça fait deux matches en moins pratiquement. Il vous reste cinq matches derrière.

Encore une fois, se servir du match d'aujourd'hui, parce que le tournant, ce sera peut-être un match comme Bordeaux [le 20 février], match en retard. [Éventuellement], un tournant pour aller chercher les cinq premières places. Ce sera un peu à l'image d'un match comme aujourd'hui. Et ce sera un bon test pour moi. Il reste une dizaine de jours pour travailler et [voir] si on a progressé. »

 

Propos recueillis par Dounia Mesli

. La rédaction