Suite au court succès de l’équipe de France face au Canada (1-0), la capitaine des Bleues, Amandine Henry est revenue sur la rencontre et son penalty manqué. 

 

Un peu frustrée on imagine, mais il y a la victoire au bout c’est le plus important ?

A. H. - Oui frustrée forcément mais comme vous l’avez dit la victoire c’est le plus important. Surtout que ce n’était pas contre n’importe qui, le Canada qui est 4e au classement FIFA. C’est très bien pour finir la saison internationale. 

 

On ne peut pas parler de revanche, mais ça fait du bien de battre le Canada ?

A. H. - Non c’est sûr que ce n’est pas une revanche. Ça se passera toujours sur une grosse compétition. Mais battre le Canada ça fait toujours plaisir et c’est encourageant pour la suite. 

 

Comment expliques-tu le petit moment de flottement en fin de première période ?

A. H. - Je ne sais pas. Je pense que c’était un match fermé. Les deux équipes ne voulaient pas se livrer. Il n’y a avait pas de passes dans l’intervalle. Du coup c’est ce qui a fait que parfois on reculait, parfois on avait des temps forts. Ce n’était pas facile mais on a su se créer pas mal d’occasions donc c’est bien. 

 

Corinne Diacre nous a dit qu’il fallait l’aborder comme un match de Coupe du monde. C’était aussi ça pour toi ?

A. H. - Oui c’est ça. Souvent sur de grandes compétitions personne ne veut se livrer, tout le monde a peur de louper et de se prendre un but. C’est aussi ce qui nous a porté préjudice par le passé. Maintenant on préfère être en bloc, faire le dos rond, ne pas attendre qu’elles aient fini leur temps fort et attendre le notre. Pour l’instant ça nous sourit donc on verra. 

 

Pour le deuxième penalty, qui est manqué, c’est toi qui choisit de le tirer ?

A. H. - Oui c’est moi qui ai choisi de le tirer. J’avais envie, après voilà j’ai loupé. Heureusement quand même, je l’ai cadré (rires) mais bon après je ne l’ai pas très bien placé. J’aurais dû le tirer un peu plus bas ou plus haut, mais pas à cette hauteur car c’est facile pour les gardiennes. 

 

Dans quel état d’esprit vous vous trouvez ? Puisque vous n’allez pas vous retrouver avant août ?

A. H. - Pour l’instant ça se passe bien. Après on n’oublie pas non plus qu’on a eu de grosses défaites par le passé. Ça reste des matches amicaux et il faudra être présentes à la Coupe du monde. C’est ça le plus important.  Mais c’est encourageant. On commence à avoir beaucoup d’expérience, d’automatismes. Il y a un groupe qui s’est créé et il y a les résultats. 

 

Vous préparez aussi la gestion de la pression ? Ce qui a pu faire défaut dans le passé.

A. H. - Je ne sais pas si c’est la pression. Je pense que c’était peut-être le manque d’expérience, le manque de confiance en nous. Même si forcément la pression sera doublée à la Coupe du monde. On va travailler dessus.

. La rédaction