Juste après la fin du match, Lionel Cure entraineur de Fleury est revenu sur cette amère défaite face au PSG 2-0. Septième échec d'affilée pour le club promu cette saison dans l'élite. Sa réaction.
Coeurs de Foot - Quelles étaient les consignes avant d'entamer ce match face au PSG aujourd'hui ?
Lionel Cure - D'être bien en bloc surtout. Il fallait bloquer les latérales qui prennent les couloirs et on savait qu'ils avaient trois flèches devant, donc il fallait jouer costaud défensivement et bien resserrer les lignes derrières.
Coeurs de Foot - Vous vouliez plus bloquer le jeu du PSG, que de construire votre jeu offensif alors ?
L.C. - Voilà, on voulait bien défendre et ensuite attaquer en contre sur les côtés.
Coeurs de Foot - C'est ce qui manque à Fleury ce côté offensif, parce qu'on a vu que vous avez montré un très beau visage face au PSG malgré la défaite ? Vous étiez présent, y'avait du caractère. Ca manque juste de disponibilité en attaque pour faire un résultat positif finalement ?
L.C. - On avait trois joueuses devant donc y'a moins de solutions par rapport à un club comme Paris. On a essayé de bien construire et de passer sur les côtés, mais on a eu quelques difficultés [sur cet aspect]. En même temps, on a eu quelques fois la possession et c'était intéressant. On a joué nos cartes vers l'avant, on a eu quelques bons centres et l'occasion d'Amani.
Coeurs de Foot - Le coach adverse, Patrice Lair nous a même dit que vous aviez l'opportunité d'égaliser sur le 1-0. Est-ce que vous aussi vous l'avez vu à un moment que vous pouviez revenir au score après le premier but ?
L.C. - (hoche un oui de la tête) Oui, y'avait quelques sorties de la gardienne du PSG qui était un peu hésitante donc ça nous a profité et on a failli marquer.
Coeurs de Foot - Qu'est-ce que vous allez retenir finalement de ce match ? Est-ce qu'il y a des points positifs tout de même ?
L.C. - Oui, oui il y'a des points positifs. On été solides derrière, au milieu on a bien su se trouver, on a été complémentaires, on a bien tourné face aux trois milieux du PSG donc c'était très intéressant. Après en attaque, on a eu un petit peu plus de difficultés mais ça va se régler sur les autres matches.
Coeurs de Foot - Il y a quelques joueuses qui n'évoluent pas vraiment à leur poste au sein de votre formation. Est-ce que c'est ce qui explique la difficulté à construire votre jeu peut être ?
L.C. - Non non on tente, on essaye différent schéma offensif mais les joueuses jouent à leur poste, elles changent aussi parfois, ça varie selon l'équipe adverse. Selon leurs qualités, on modifie le schéma de jeu.
Le républicain Essonne - Pour revenir sur la première mi-temps de Fleury. On a eu l'impression que la défense de Paris voulait jouer rapidement avec ces attaquantes. Comment vous expliquez cette difficulté de produire cela de votre côté ?
L.C. - Non je pense qu'on a pu trouver notre milieu de terrain, notamment avec Salma Amani et après décaler sur les côtés mais c'est plutôt Paris qui a été plus vers l'avant, par l'axe directement de la défense vers l'attaque.
Le républicain Essonne - Votre prochain match c'est contre Marseille, ça sera un adversaire plus abordable. Comment vous vous préparez à ce match ?
L.C. - Comme celui-là, ça va être un peu plus de possession, un jeu un peu plus en avant, avec un bloc un peu plus haut. On connaît pas trop Marseille parce qu'on les a pas encore joué. Il faudra bien les bloquer et aller jouer notre jeu contre Marseille à domicile.
Le Parisien - Sur le déroulement du match, les deux buts étaient un peu faciles. Est-ce qu'on sort pas un peu frustré d'un tel scénario ?
L.C. - Ah si si c'est sur, mais bon on sait que face à Paris de toute façon, on a pas grand chance de marquer des points mais on a joué notre jeu. C'est sûr qu'on aurait pu marquer des points avec un peu plus d'allant offensif, un peu plus de puissance par rapport à elles et on aurait pu mieux les tenir.
Le républicain Essonne - Est-ce que les joueuses étaient un peu en stress par rapport à cette opposition ?
L.C. - Non on avait pas plus de pression que ça, on savait que c'était un bon match pour nous. Il fallait tout donner.