Émotion toute particulière pour Wendie Renard, élue joueuse FIFA de la rencontre, avec son doublé important face à la Corée du Sud en match d'ouverture de la Coupe du Monde, ce vendredi soir au Parc des Princes. Un stade plein à craquer et qui a mis l'ambiance pour les Bleues, du jamais vu et les Bleues ont régalé avec quatre buts et un clean sheet. La Lyonnaise qui a tenu à dédier ce doublé à son papa, qu'elle a perdu quand elle avait 8 ans.

 

 

Le fait de jouer ce match à domicile

On savait très bien qu'on allait prendre une bouffée d'émotion ce soir [face à la Corée du Sud]. On l'a bien géré devant plus 45000 spectateurs, qui chantent la Marseillaise. On ne pouvait qu'être transcendées, donc je pense qu'on a bien entamé ce match et on s'est servies de tout ce beau public pour tout simplement faire une bonne entame.

 

Est-ce que les supporters aident vraiment à remporter des matches comme ceux-là à domicile ? Nous n'avons pas vu beaucoup de banderoles au sujet du match.

Oui c'est sûr que cette victoire elle ne peut que nous faire du bien, je pense pour tout le monde, mais aussi d'abord pour nous le groupe, joueuses et staff. Ça fait un moment qu'on travaille. Après au niveau de l'organisation, s'il n'y a pas assez de banderoles, ce n'est pas de notre faute, mais en tout cas je pense que ça ne peut que faire du bien sur le plan collectif d'avoir gagné et d'avoir bien entamé cette compétition.

 

Sur son doublé, qui est très rare pour un match d'ouverture et pour une défenseure

Non c'est très rare, c'est vrai, en plus en Coupe du Monde je n'ai jamais marqué, donc [c'est chose faite ce soir]. Ça fait vraiment du bien sur le plan personnel, mais avant je pense que surtout collectivement, ce sont des buts qui sont très importants parce qu'ils sont juste avant la mi-temps et ça nous permet de rentrer avec trois buts d'avance, et pour la confiance c'est important. Mais c'est sûr que quand on marque des buts, les émotions elles sont fortes et on pense à beaucoup de personnes dans la tête (sourire). (le journaliste lui demande à qui elle pensait exactement) Je pensais à mon papa, si vous voulez savoir (sourire triste).

 

Photo : FIFA

Dounia MESLI