La prochaine Coupe du Monde de football a lieu du 20 juillet au 20 août 2023, en Australie et en Nouvelle-Zélande, mais toujours aucun accord n'a été trouvé pour diffuser la compétition, à cause de propositions financières jugées insuffisantes par la Fédération Française de Football.

 

Vincent Chaudel, cofondateur de l'Observatoire de Sport Business, a indiqué que la difficulté était principalement due au mauvais créneau horaire, faute au décalage horaire avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande, pays hôtes de la compétition : "Ce sont les pires créneaux horaires pour les diffuseurs européens", vu que la France jouera ses matches de groupes à midi. La Fédération négocie donc directement avec les diffuseurs, mais les propositions des diffuseurs seront en dessous des attentes, car de grands événements arrivent bientôt, notamment la Coupe du Monde de Rugby en 2023 et les Jeux Olympiques en 2024, ce qui peut expliquer la prudence des chaînes de ne pas investir tout leur budget sur la Coupe du Monde féminine. Pour rappel, lors du dernier mondial, les droits avaient été obtenus par TF1, pour une somme avoisinant la dizaine de millions d'euros."

Réunis ce jeudi au siège de la FFF, le Président de l'OL et membre du Comex, Jean-Michel Aulas a réagi à cette information : "On a travaillé auprès de la FIFA pour qu'une décision intervienne. Vous savez que la Coupe du Monde est en Australie et en Nouvelle-Zélande, il y a donc des problèmes d'horaires qui font qu'au niveau des diffuseurs et de la FIFA, ils ne se sont pas encore alignés. Mais j'espère qu'un accord sera trouvé le plus rapidement possible. Il y a un bureau de la FIFA en cours de constitution à Paris, donc j'espère qu'on va accélérer le processus. Donc, on est effectivement confiant de cet aspect-là. Philippe a aussi pris contact avec le président de la FIFA pour accélérer le processus, mais le problème n'a pas encore été résolu sur le territoire français et dans d'autres territoires aussi. C'est aussi un signal important qui pourrait être donné dans le cadre de notre propre appel d'offres."

Le Président lyonnais a également réagi concernant l'élection du futur(e) Président(e) de la FFF : "Ce serait bien que ce soit une femme. Évidemment, ce n'est pas la réponse que vous attendiez, mais on y réfléchit. Il y a des gens qui sont intéressés, d'autres qui peuvent beaucoup nous apporter, mais en tout cas, on vérifie que ce soit compatible avec les règlements de la fédération. Mais je serais très favorable à ce que ce soit une femme qui préside la fédération."

 

Photo : FFF

. La rédaction