La réaction de Théodore Genoux, l'un des deux coachs albigeois après la défaite de l'ASPTT sur la pelouse du Paris FC.

 

« Ce qui nous fait mal, c'est ce but sur coup de pied arrêté. C'est toujours rageant de prendre un but sur une phase arrêtée, alors qu'on sait qu'en face, c'est une équipe en face qui est très forte techniquement et on doit déjà mettre en place un plan de jeu pour les contrer défensivement et on prend ce but sur coup de pied arrêté. C'est ça qui m'attriste un petit peu. »

« Après, oui on a résisté. En deuxième mi-temps, on a jouer avec nos armes. On essayait de les pousser dans leurs retranchements. On a eu quelques pseudo-situations, si elles avaient été mieux gérées, peut-être qu'on serait revenus avec 1-1. On a joué avec nos valeurs. Je pense pas qu'on puisse dire aujourd'hui qu'on s'est laissés faire (…). »

« [En deuxième mi-temps], on est passés en 4-4-2, on a changé de système pour essayer de les embêter et récupérer des ballons hauts, donc du coup on s'est forcément exposés. (…) On aurait pu, avec un peu plus de risque, égaliser, mais ils ont eu aussi des situations. »

 

Des regrets ?

« La frustration, c'est que, au regard des 25 premières minutes, on est en place, on subit aucune occasion et que la première occasion qu'elles ont, c'est sur coup de pied arrêté et elles la marque. Et jusque là, la lecture du jeu, c'est qu'on est en place, on est même dangereux sur des transitions, on ressort plutôt bien le ballon.

« Et pour moi ce qui est dommageable, c'est qu'on a pris ce but un peu trop tôt sur une phase arrêté. Après forcément quand vous courrez [après le] score face à une équipe comme le Paris FC... La physionomie du match a complètement changé, et les consignes, c'était de tenir ce match nul le plus longtemps possible pour se permettre d'avoir des espaces, en sachant que le Paris FC allait se livrer de plus en plus. Là, elles ont pu gérer les choses différemment puisqu'elles menaient 1-0. La déception, ça été plus de prendre ce but qui nous a condamné à courir après le score. »

 

En seconde période, dans votre attitude sur le banc, la manière dont vous donniez les consignes aux joueuses, on sentait que vous pensiez pouvoir revenir au score ?

« On y croyait, le jour où on y croit plus dans le football, on se déplace plus et on déclare forfait. Si on fait huit heures de bus, [c'est qu'on] y croit, les joueuses y croyaient c'est sûr. Contre n'importe quelle équipe, il faut y croire. Après quand vous êtes mené 1-0, pourquoi pas y croire ? Sachant qu'on était pas ridicules, on avait quand même des temps dans leur camp, on sentait qu'ils étaient pas encore sereins parce qu'ils avait pas marqué ce deuxième but, donc oui, j'y croyais. »

« C'était le discours à la mi-temps, qu'il fallait absolument revenir gonflés à bloc, avec des vertus, qu'on a habituellement, celles d'Albi depuis le début de la [saison], qui nous permettent d'avoir 11 points aujourd'hui donc c'est assez frustrant cette défaite, c'est sûr. »

 

Sur le terrain, on a vu votre équipe énormément travailler, notamment sur le plan défensif, avec un bloc bien organisé. Est-ce que vous observez une progression dans ce domaine depuis le début de saison ?

« On a commencé la saison en prenant sept buts contre Montpellier, à domicile. On a pas très bien dormi le dimanche soir. Il y a une progression, on prend de moins en moins de buts, un seul aujourd'hui. Je pense que défensivement, on est quand même assez solides, assez agressifs. Il y a une progression aussi sur le plan offensif, après j'aurais aimé qu'on fasse un peu mieux sur le plan offensif [aujourd'hui], (...) mais sur le plan défensif oui. »

« [Sur les deux premières journées], on prend dix buts. Depuis, sauf face à Lyon qui est dans une autre cour, au PSG on n'en prend qu'un, des fois on en prend [aucun], donc forcément, il y a une progression. »

Hichem Djemai