La réaction de Patrice Lair après la victoire 4-0 du Paris Saint-Germain face à l'ASPTT Albi à l'occasion de la 20e journée du championnat.

 

Le résumé du match => D1 : Paris confirme face à une équipe d'Albi solidaire

 

« Oui, je voulais gagner, c'était important de gagner. Y'a pas eu photo je pense qu'ils ont pas eu une occasion vraiment nette, à part un tir lointain. Non y'a pas eu photo. »

 

Du mieux par rapport au match de Metz ?

 

« Le souci, c'est qu'avec le championnat, il y a eu ces points perdus, quelques faux pas, parce qu'à mon avis on a pas été assez forts dans la concentration, dans l'envie aussi, malheureusement on a lâché un petit peu parce que ça a fait mal. Je croyais pourtant que ça allait plutôt nous donner un petit coup de fouet pour se révolter, ça a été le contraire.

 

Bon, moi j'en ai conclu qu'il fallait absolument ne rien lâcher, tout le temps se remettre en question, bien préparer ses matches. Aujourd'hui je leur ai dit qu'il fallait faire un match sérieux, très sérieux, pas prendre de buts, être efficaces, produire du jeu, faire tourner le ballon, préparer les actions, travailler peut-être un petit peu plus dans la verticalité... »

 

Le mélange entre joueuses françaises et étrangères, un challenge supplémentaire quand on est entraîneur ?

 

« C'est le talent qui fait la différence après c'est à nous le staff de faire l'amalgame, la bonne dose, la mayonnaise, c'est le cas de le dire au niveau du groupe. Après y'a des joueuses qui sont très bonnes, mais en France on a des bonnes joueuses aussi. Je pense que pour notre football à un moment donné, on aille un peu moins chercher à l'étranger. »

 

Et quand vous voyez Bordeaux tenir tête à l'OL qu'est-ce que ça vous inspire ?

 

« Ça je pense que c'est un manque de motivation quand même. Et puis bon les clubs progressent c'est bien. Et puis ce qui me chagrine, c'est de voir Bordeaux et Metz peut-être qui vont descendre, et franchement c'est dommage. »

Dounia MESLI