Selon France Bleu Paris, Amandine Henry est donc repartie à Portland sans même revenir en France, tout juste après avoir disputé et remporté la She Believes Cup. 

 
L'internationale française s'était plutôt bien intégrée à sa nouvelle équipe parisienne, qu'elle a rejoint en janvier dernier. Un atout de taille pour Patrice Lair, au milieu de terrain mais aussi pour les jeunes comme Grace Geyoro, Sana Daoudi ou encore Marie-Antoinette Katoto.

La Tricolore devait normalement rester jusqu'à la fin du mois de mars, et décoller en avril pour Portland. Mais la joueuse savait aussi que la priorité pour elle serait la NWSL, ayant déjà tout gagné en France. Des envies de relever de nouveaux challenges comme elle nous l'avait révélé lors de son premier match sous ses nouvelles couleurs Arras/PSG. Pour parer à son retour aux Etats-Unis, le coach avait déjà recruté une joueuse expérimentée en la personne de Formiga. Mais nul doute que le départ d'une joueuse comme Amandine Henry sera contraignant à gérer.

Le club voulait la garder pour des échéances fatidiques qui attendent les parisiennes, la Ligue des Champions. Mais Portland en a décidé autrement. Son coach américain, Mark Parsons voulait l'avoir pour préparer la reprise du championnat qui approche à grand pas, dans un mois, le 15 avril précisément.

Après avoir été titularisée lors des trois rencontres de la She Believes Cup, la taulière de l'équipe de France ne disputera donc pas les 1/4 de finale de la Coupe d'Europe avec le PSG, contre le Bayern (le 23 avril et 29 mars).

 

La réaction du coach parisien, Patrice Lair :

«C'est le coach de Portland qui lui a demandé de rester là-bas pour qu'elle fasse une 2e préparation avec l'équipe, précise l'entraîneur parisien. On a essayé de négocier, mais c'était compliqué, il est dans son bon droit. Si ça n'avait tenu qu'à elle, elle serait restée pour la Ligue des Champions. C'est surtout dommage pour elle. Les filles l'avaient super bien acceptée, elles apportaient un vrai plus, surtout auprès des jeunes. On est un peu déçus. Mais on la récupérera en octobre après la fin de son contrat.»

 

Photo : Nelson Fatagraf

Dounia MESLI