La capitaine des Hautes-Savoyardes nous a livré ses impressions après la qualification du FC Chéran en 1/16e de finale de la coupe de France. 

 

« Je pense que les deux équipes ont fait un gros match. On a eu une bonne période pour nous. À la fin, si j’ose dire, Bruyères elles se sont réveillées, elles nous ont pressé et mis un peu le bouillon. Mais on a su tenir et ce qui a fait la différence, c’est qu’on a mis des buts (sourire). »

 

Même à la fin finalement, malgré le fait qu’elles se sont réveillées, vous avez réussi à en remettre un quatrième.

Voilà. On a quand même réussi à rebondir sur cette période de moins bien et à faire une contre-attaque. Mais elles ont joué le tout pour le tout, à fond jusqu’au bout, et c’est bien.

 

Est-ce que vous vous êtes senties en difficulté dans les dix derniers mètres ?

Oui, on a voulu beaucoup pressé, on s’est fatiguées, et je pense qu’après dans les dix derniers mètres il y avait beaucoup de panique. On a eu beaucoup de ratés, on aurait pu faire mieux face au but. Après, en face il y avait beaucoup de qualité, leur numéro 9 (Amélie Guillaume) ou leur 10 (Célia Mazeau Piedallu) ça jouait super bien devant.

 

Vous ne sentiez pas la différence de niveau finalement ?

Entre le R1 et le R3 ? Non franchement absolument pas. C’est un très bon niveau. Je pense qu’on a pas les mêmes niveaux entre les régions aussi. Après je ne connais pas les autres équipes, mais si elles sont toutes du même niveau, oui je pense que le R3 en Île-de-France est plus élevée que Rhône-Alpes.

 

Première fois en seizième-de-finale, on imagine la joie de cette équipe.

Oui oui, je pense que ça se voit depuis tout à l’heure, on est super-contentes. Après il faut savoir qu’on a une équipe très jeune. Quasiment la moitié a entre 16 et 20 ans. Moyenne d’âge de 22 ans, même moi je fais partie des plus âgées à 24 ans (rires). Mais au-delà de ça, on a un très bon groupe.

 

Avant l’équipe n’était pas aussi jeune c’est ça ?

Non. Moi j’ai toujours joué dans ce club, donc ça fait plus de quinze ans. Mais la différence surtout c’est qu’avant la section se lançait, ça démarrait on n’était pas nombreuses à être du club. Alors que maintenant, ces jeunes justement, ce sont des filles qui ont été formées au club et qui sont restées. Et c’est ça qui est nouveau, on a quasiment très peu de recrues en dehors. C’est ça qui est super, on progresse bien ensemble, puis le groupe s’entend super bien. 

 

L’objectif maintenant c’est de prendre un gros club au prochain tour ?

Ah ça serait bien (sourire). On aimerait bien, surtout que ça serait chez nous. Lyon, Paris, Marseille, Saint-Étienne.. n’importe qui mais un gros ! (rires). Franchement ça serait sympa. En fait, ça serait dommage de se faire sortir autrement.

Morgane Huguen