Arrivée au Paris Saint-Germain à l’été 2016, en provenance de Lyon, Eve Perisset vient de remporter son premier trophée avec son club. Un titre qu’elle espérait gagner dès cette année et qui l’a poussée à prolonger son aventure dans la capitale. C’est le sourire aux lèvres que la défenseure répond aux questions des journalistes après la finale PSG-OL (1-0).

 

 

C’est une grosse victoire face à Lyon dans cette finale de Coupe de France...

On l'avait en objectif en début d’année [de gagner ce trophée]. On savait que ça allait être dur. Je pense qu’on a fait un très bon match, on a fait les efforts. Et puis bah voilà (large sourire). Il faut maintenant savourer cette victoire. Je pense qu’on réalise pas encore trop la victoire. On va profiter avant les vacances. 

 

Le match nul retour (0-0) en championnat il vous avait bien préparé à cette échéance finalement ? 

Oui bien sûr. Après c’est vrai qu’on avait été vachement défensives. Il fallait changer quelque chose. Une finale faut jouer et aller de l’avant. Je pense qu’on a réussi à le faire ce soir. Et ça nous a réussi puisqu’on est parvenues à marquer sans encaisser de but. C’est top ! 

 

Est-ce que l’absence de Patrice Lair vous a davantage libéré ?

Comme je l’ai dit auparavant, nous ce qui nous importait c’était le terrain. Et on a prouvé ce soir qu’on était vraiment très concentrées sur le terrain. On avait qu’un seul objectif : c’était de gagner cette coupe de France.

 

On se rappelle des larmes de l’an passé, à Vannes, à Cardiff. Là on voit une médaille marquée « vainqueur »…

Oui, ça fait plaisir. Ça fait très plaisir. Surtout que l’année dernière on était passées vraiment très proche. On a travaillé toute l’année pour gagner ce soir. En face on avait quand même une très belle équipe de Lyon. On oublie pas qu’elles sont championnes d’Europe. On est très fiers d’avoir fait tomber l’OL et d’avoir gagné surtout. 

 

Quand on voit ce qu’il s’est passé ce soir, il a fallu de l’abnégation, de l’héroïsme. Il faut au moins tout ça pour faire tomber l’Olympique Lyonnais ? 

Oui c’est sûr. Quand on voit l’effectif de Lyon, il fait un peu peur. Après, on était toutes solidaires, on a toutes avancé dans le même sens. C’est ce qui a fait notre force ce soir. 

 

Plus d’une heure d’interruption. Qu’est-ce qui se passe dans vos têtes à ce moment-là ? 

On était déterminées à finir le match. Surtout qu’on gagnait 1-0, on voulait pas du tout le rejouer. Puis je pense qu’on a eu deux trois galères hier (mercredi ndlr) en ratant le train. Donc on s’est dit, "Il peut rien nous arriver ce soir." On est revenues déterminées sur le terrain. Et puis ça c’est bien passé.

On a parlé [dans le vestiaire]. On est restées décontractées et concentrées à la fois.  

 

On dit que le PSG, il lui manquait souvent la culture de la gagne. Cette coupe de France va apporter quelque chose en plus ? 

Oui je pense que ce n’est que le début. Il faut savourer. Mais il y a encore beaucoup de travail pour aller gagner le championnat et la Coupe d’Europe. C’est un bon début, mais il va falloir continuer à bien travailler pour aller chercher encore d’autres trophées. 

 

Vous avez eu un petit message de Nasser, votre président, après ce titre. 

Oui dans le vestiaire Bernard [Mendy] nous a fait passer le message. Il était très content pour nous. On est très heureuses de ramener ce premier trophée depuis longtemps au PSG. J’espère qu’il y en aura d'autres d’ici les années à venir. 

Morgane Huguen