L’attaquante américaine Megan Rapinoe a reçu les prix de meilleure joueuse (Ballon d’Or) et de meilleure buteuse (Soulier d’Or) de la Coupe du Monde 2019. Des prix parmi d’autres qui ont été remis à l’issue de la finale du Mondial, remportée ce dimanche par les États-Unis face aux Pays-Bas.

 

En clôture du tournoi, la FIFA a décerné les prix distinctifs de cette Coupe du Monde 2019, avec la double-championne du Monde Megan Rapinoe deux fois récompensées. D’abord avec le Ballon d’Or, prix qui récompense la meilleure joueuse du tournoi.

 

Un prix qui reste aux États-Unis

Régulièrement décisive depuis les 1/8e de finale, Rapinoe a marqué systématiquement dans la phase à élimination directe, à l’exception de la demi-finale face à l’Angleterre pour laquelle elle était forfait pour cause de blessure.

Co-capitaine de l’équipe étasunienne avec Alex Morgan et Carli Lloyd, Megan Rapinoe a particulièrement incarné ce rôle de leader sur mais aussi en dehors du terrain, véritable ‘’porte-parole’’ à l’image de la conférence de presse d’avant-match samedi où c’est Jill Ellis qui a donné le sentiment de s’effacer derrière Rapinoe.

Au palmarès, elle succède à une autre cadre de cette sélection américaine, puisque c’est Carli Lloyd qui avait été distinguée, il y a 4 ans au Canada. Sur le podium, on retrouve la latérale anglaise Lucy Bronze (ballon d’argent) tandis que Rose Lavelle, buteuse comme Rapinoe en finale, reçoit le ballon de bronze après avoir crevé l’écran dans ce tournoi.

 

Un trio à six buts

Megan Rapinoe a également reçu le soulier d’or, un prix décerné à la meilleure buteuse du tournoi. Avec 6 buts pour Rapinoe, Alex Morgan et Ellen White, les joueuses ont été départagées au nombre de passes décisives (3 pour Morgan et Rapinoe, 0 pour White) puis au nombre de minutes passées sur le terrain, avec moins de minutes pour Rapinoe.

Des éléments qui expliquent son trophée, même s’il est peut-être dommage que les trois penalties inscrits par Megan Rapinoe ne soient pas également un critère principal pour déterminer une lauréate.

Parmi les autres titres distinctifs celui de meilleure gardienne a été remis à Sari van Veenendaal, le dernier rempart néerlandaise auteure d’une excellente prestation en finale malgré la défaite de son équipe. L’Allemande Giulia Gwinn a reçu le prix de la meilleure jeune (concerne les joueuses nées en 1998 ou les années suivantes), tandis que la France a reçu le prix du fair play, une distinction que les Bleues avaient déjà obtenu il y a quatre ans au Canada.
 

Photos: Getty Images / FIFA

Hichem Djemai