Le Paris Saint-Germain féminin s’est incliné face au VfL Wolfsburg dans une rencontre qui a mis en lumière les limites actuelles du collectif parisien sur la scène européenne. Malgré une volonté affichée et quelques séquences prometteuses, les joueuses de Paulo César n’ont pas su concrétiser leurs intentions dans le jeu.
Le manque d’efficacité offensive a pesé lourd. Les occasions se sont multipliées sans jamais se transformer en véritables menaces, laissant l’adversaire gérer sans trop de frayeurs. Le système en 3-5-2, ambitieux mais exigeant, a révélé des déséquilibres, notamment au milieu de terrain, où l’intensité demandée semblait difficile à maintenir face à une équipe allemande rapide et physique.
En attaque, Merveille Kanjinga et Romee Leuchter ont peiné à trouver des espaces et à combiner efficacement. Le manque de profondeur et de variété dans les offensives a limité la capacité du PSG à inquiéter la défense adverse. Derrière, la ligne défensive a souffert des accélérations et des transitions rapides de Wolfsburg, concédant des espaces trop facilement exploités.
Ce match confirme que le PSG, malgré des individualités de qualité, doit encore progresser collectivement pour espérer rivaliser avec les meilleures formations européennes. L’organisation, la cohésion et la constance dans l’effort restent des chantiers ouverts pour franchir un cap.
Agbémégno DAGBOVI
Crédit Photo : PSG