Jeudi, le média anglais hitc.com a publié un top (subjectif) désignant la meilleure footballeuse des six confédérations mondiales (Europe, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Afrique, Asie, Océanie). Et dans ce top, la Française Amandine Henry a été désignée meilleure joueuse européenne. A raison ou à tort ?
Tous les tops sont subjectifs. Mais celui de Alfie Potts Harmer, journaliste au sein du média anglais hitc.com, a attiré l'attention de Coeurs de Foot pour trois raisons. La première : parce que nous sommes chauvins (pas beaucoup, juste un peu). La deuxième : parce que Alfie Potts Harmer a "osé" ne pas suivre le jury du premier Ballon d'or féminin France Football 2018, qui avait désigné en décembre l'attaquante norvégienne de l'Olympique lyonnais Ada Hegerberg. Et enfin troisième raison : parce que le journaliste a présenté des arguments solides en faveur de la capitaine des Bleues.
Amandine Henry : éloge de la polyvalence
Alors, qu'est-ce qui a fait pencher la balance pour la capitaine de l'équipe de France dans ce top ? Alfie Potts Harmer a d'abord loué la grande polyvalence de la milieu de terrain lyonnaise, qu'il considère comme la meilleure au monde à son poste ! Elle est "très technique", possède un très bon jeu de passe et inscrit "un nombre remarquable de buts malgré sa position reculée sur le terrain".
En 2018, Amandine Henry a inscrit 7 buts en D1, 1 but en Coupe de France, et 1 but décisif en finale de Ligue des championnes face au Vfl Wolfsburg (4-1 ap). La capitaine des Bleues a également scoré deux fois en sélection, dont cette magnifique frappe de loin face à l'Allemagne en SheBelievesCup en mars dernier (3-0). Enfin, le journaliste anglais a mis en avant son riche palmarès, que ce soit en France (10 championnats de France et 4 Ligue des championnes avec l'OL) ou aux Etats-Unis (1 titre en NWSL en 2017).
Saki Kumagai, la force tranquille
Arrivée en 2013 en provenance de Francfort, la milieu de terrain japonaise ne fait pas beaucoup parler d’elle en dehors des terrains, mais sur le rectangle vert, elle force le respect. Calme, précise, efficace, elle est la cheville ouvrière de Lyon, et se donne sans jamais ménager ses efforts. La milieu de terrain a même parfois dépanner au poste de défenseure sans broncher.
Le genre de joueuse qui applique à la perfection les stratégies de son équipe et qui sait prendre les bonnes initiatives pour faciliter la tâche de ses coéquipières. Son palmarès parle pour elle, après avoir inscrit le but victorieux lors de la séance de tirs au but face aux États-Unis en finale lors du mondial 2011, et encore en Ligue des Championnes face à Wolfsburg en 2016. Elle a remporté 5 titres de championne de France avec l’OL, 4 Coupe de France et 3 Coupe d’Europe. Elle est sans conteste la meilleure joueuse asiatique de ce fait.
Les meilleures joueuses des autres confédérations
- Amérique du Nord : Alex Morgan (Pride d'Orlando, USA)
- Amérique du Sud : Marta (Pride d'Orlando, Brésil)
- Afrique : Tabitha Chawinga (Jiangsu Suning, Chine)
- Asie : Saki Kumagai (Olympique Lyonnais)
- Oceanie : Samantha Kerr (Chicago Red Stars puis Perth Glory)
Arnaud Le Quéré