La commission fédérale des compétitions nationales féminines de la FFF, a validé lors de sa réunion du 26 novembre 2015, l’utilisation de systèmes électroniques de suivi et d’évaluation des performances (EPTS) sur les joueuses du PSG. De quoi aider Farid Benstiti et son staff à affiner leur schéma tactique ?

Remontées en temps réel, mais pas d’utilisation directe

La FIFA l’avait bien spécifié durant son Assemblée Générale du 28 février 2015, l’utilisation des systèmes électroniques de suivi et d’évaluation des performances (EPTS) est approuvée, mais les données transmises ne peuvent pas être reçues ni utilisées dans la surface technique durant le match. Précisant par la même occasion que l’utilisation des EPTS est autorisée sous réserve que ces derniers ne présentent aucun danger pour les joueuses, ni les officiels de match.
Ce qui reste encore à prouver, compte tenu du nombre de systèmes disponibles sur le marché qui ne sont pas encore passer entre les mains des membres du Programme Qualité de la FIFA pour les systèmes électroniques de suivi et d’évaluation des performances.
Cela en dépit de leur invitation à l’attention des fabricants pour échanger tout au long du mois d’octobre 2015.

 

Pour le PSG de Benstiti, quel gain ?

Si le football est un sport collectif, où les résultats de l’équipe sont au centre des préoccupations, force est de constater que la performance individuelle pèse parfois très lourd sur la qualité du jeu. Aussi, pour aligner la meilleure équipe, il faut que les joueuses alignées soit dans de très bonnes conditions physiques. Ce constat, devrait être celui du staff parisien, qui lors des séances de préparation doit repérer les meilleurs éléments afin de déterminer le système de jeu qu’il souhaite mettre en place avant chaque rencontre des féminines du PSG.
Dans la réalité, le coach du PSG, pour réaliser sa sélection, s’appuie généralement sur ses propres observations, l’avis des préparateurs physique et sur une multitude d’autres critères plus ou moins objectifs.
Depuis le début de la saison, il semblerait que d’autres éléments extra-sportifs aient été malheureusement pris en compte par Farid Benstiti, pour priver certaines joueuses de temps de jeu.
Résultats, plusieurs internationales semble vouloir quitter le navire au plus vite, pendant que d’autres, semblent sombrer avec… L’effet Titanic ?
Vous l’avez compris, ces données pourraient rapidement donner lieu à des choix orientés vers la performance plutôt que sur les affinités et donc, limiter les sources d’insatisfactions qui semblent d’actualité au sein de l’effectif parisien.
A condition, bien entendu, que tout soit fait dans une démarche positive au service du collectif plutôt que pour légitimer des situations illogiques, voir injustes.
Et si cela insufflait un peu de folie dans le jeu parisien ? La 2e place et donc une qualification en ligue des champions sont en jeu après tout... Affaire à suivre !

Crédit photo : Nelson Fatagraf / Planet Innovation

 

Dounia MESLI