Fraîchement promues en D1 Arkema après leur victoire contre Toulouse (2-3), les joueuses du Racing Club de Lens doivent désormais se pencher sur une question essentielle : où joueront-elles leurs matchs à domicile la saison prochaine ? Cette saison, elles ont alterné entre trois enceintes : le stade François-Blin d’Avion, le stade Léo-Lagrange à Lens et, à quelques occasions, le mythique stade Bollaert-Delelis.
Bollaert-Delelis : un rêve limité
Le stade Bollaert-Delelis, antre des équipes masculines du RC Lens, constitue une option prestigieuse, mais difficile à envisager à plein temps. La pelouse, fortement sollicitée tout au long de l’année, pourrait être impactée, et la Ligue de Football Professionnel impose des règles strictes. Toutefois, certaines rencontres clés pourraient être exceptionnellement délocalisées à Bollaert, afin d'attirer un public plus large et célébrer des affiches importantes.
Léo-Lagrange : une adaptation nécessaire
Le stade Léo-Lagrange a régulièrement accueilli les Lensoises cette saison, mais plusieurs contraintes se posent pour une utilisation en D1 Arkema. Ce complexe multisport abrite différentes disciplines telles que l’athlétisme et le rugby, ce qui complique son adaptation aux exigences du football professionnel féminin. De plus, des travaux sont nécessaires pour le rendre conforme aux standards de la D1, notamment en matière d’éclairage et de visibilité pour les retransmissions télévisées. Comme l’expliquait le maire de Lens, Sylvain Robert, un budget de 500 000 € serait nécessaire pour ces mises aux normes.
François-Blin : l’option la plus logique
Le stade François-Blin d’Avion apparaît comme l’option la plus réaliste. Déjà utilisé par le RC Lens pour certaines compétitions, notamment en National 3, il coche plusieurs cases essentielles. Même si des ajustements seront indispensables pour répondre aux exigences de la D1 Arkema, il reste l’alternative la plus cohérente pour accueillir les Sang et Or de manière régulière.
Un choix stratégique à venir
Le club devra trancher rapidement afin d’assurer des conditions optimales à ses joueuses pour leur première saison parmi l’élite. Entre la symbolique de Bollaert, les contraintes de Léo-Lagrange et la logique de François-Blin, la décision finale sera cruciale pour l’avenir du football féminin lensois.
Agbémégno DAGBOVI