« Vos histoires nous fatiguent», peut on lire sur une banderole déployée par les supporters du PSG lors du derby face au Paris FC le week-end dernier. La grogne des supporters s'élève donc contre les joueuses de Fabrice Abriel.
Pour comprendre comment la section féminine du Paris Saint-Germain en est arrivée là, il faut remonter à l’été dernier. « La saison est partie sur de très mauvaises bases et sur des incompréhensions durant le mercato », explique Marie-Antoinette Katoto dans une interview pour l’AFP. Pourtant, le PSG féminin sortait d’un exercice 2023-2024 réussi : une Coupe de France, une finale de D1 Arkema et une demi-finale de Ligue des champions face à l’OL. À sa tête, Jocelyn Prêcheur, qui a succédé à son père Gérard en cours de saison, est naturellement pressenti pour continuer le travail entamé. Et commencent les premières galères : l’entraîneur de 42 ans, apprécié par son vestiaire et loué par la direction parisienne pour son professionnalisme, refuse de prolonger en raison de désaccords et prend la direction de London City, club de la galaxie de la propriétaire de l’OL féminin Michele Kang,
Ensuite en début de saison il y a l'élimination en Ligue des champions face à la Juventus et le changement de status de Grace Geyoro qui perd son brassard de capitaine. Entre Fabrice Abriel et une partie de son vestiaire le courant ne passe plus. Les positions se durcissent jusqu'à la mise à l'écart de Geyoro lors du match face à Dijon et la prise de parole de Marie-Antoinette Katoto pour donner son opinion sur la situation que traverse le club.
Avec le match nul concédé contre le PFC le Samedi dernier, Lyon creuse donc l'écart et prend le large.
Kossigan AGAMAKOU