La réaction de Patrice Lair, l'entraîneur du Paris Saint-Germain après la finale de Coupe de France, perdue aux tirs-aux-buts face à l'Olympique Lyonnais.

 

« Aujourd'hui, je pense qu'on méritait autant qu'eux la victoire. On a eu des possibilités, je pense qu'on a fait un match cohérent, de qualité. Si on avait gagné, tout le monde aurait dit que c'était normal. Bon c'est un peu trop facile.

 

Elles ont eu une occasion par Hegerberg, Kate [Kiedrzynek] fait un superbe arrêt. Nous on a un ballon en fin de match, Ouley [Sarr] qui aurait pu si elle enchaîne par une frappe, je pense qu'elle avait peut-être la possibilité de marquer le but de la victoire. C'était un match plus ou moins fermé, tactique aussi.

 

Moi, j'allais pas me jeter dans la gueule du loup, on en avait pris trois en une demi-heure la semaine dernière au Parc OL. C'était de bien cadrer, de vraiment ralentir leurs actions, elles ont pas été dangereuses du tout. Après ça se joue sur un coup de dés. Je pense que notre but est un peu plus beau que celui de Lyon quand même, mais bon c'est comme ça, c'est la Coupe. »

 

« Extrêmement déçu pour mes joueuses »

 

Ils ont été soutenus par le public, tant mieux. Je pense que Paris, on a une mauvaise image, il va falloir qu'on la corrige un petit peu. Moi je suis Breton, mais ce soir je suis pas forcément content d'être Breton. Bon, moi je suis d'un peu plus haut, je pense qu'on a des meilleurs clubs en haut, on est pas en CFA 2, mais bon c'est comme ça.

 

Je suis extrêmement déçu pour mes joueuses. Moi ça passera vite mais mes joueuses, tout l'investissement dans le travail tactique, dans la préparation, il y a quand même eu une grosse débauche d'énergie, un gros travail qui a été fait toute la saison. On arrive à tenir Lyon quand même, il y a pas beaucoup d'équipes qui ont tenus Lyon, on les a battus au mois de décembre.

 

Et dès demain, on va s'entraîner et se préparer pour faire un bon match à Cardiff et pourquoi pas que ça nous sourisse ce jour là. On est un petit peu déçus, moi je suis très déçu mais pas abattu.

Dounia MESLI