Après PSG/Guingamp (1-0), Olivier Echouafni a réagi sur cette courte, mais précieuse victoire face à une belle équipe guingampaise.

 

 

Sa réaction sur le match

Guingamp a enchaîné quatre matches sans encaisser de buts, et puis surtout deux victoires et deux nuls. Donc une équipe de Guingamp qui était venue ici logiquement beaucoup d'aspiration de vouloir nous mettre en difficulté, c'est ce qu'elles ont réussi à faire. Après les conditions climatiques étaient quand même pas simples aujourd'hui avec un vent tourbillonnant, qui a posé beaucoup de problèmes au niveau du jeu. Et puis peu d'occasions à se mettre sous la dent en ce qui nous concerne en première mi-temps et en deuxième mi-temps, on a vu un petit peu la supériorité de Paris. Je pense que 1-0 c'est le strict minimum. La logique aurait voulu qu'il y ait deux ou trois buts de plus.

 

Coeurs de Foot - On a vu une équipe de Guingamp qui a fait le jeu contre le PSG, qui n'a pas vraiment subi le match ?

Non c'est bien, c'est intéressant d'avoir des équipes qui viennent ici à Paris et qui produise du jeu. Je pense que c'est tout à leur honneur de pouvoir le faire. Elles l'avaient déjà fait, on l'a vu contre l'Olympique Lyonnais et Lyon avait marqué trois buts dans les quinze dernières minutes. Voilà elles sont venues ici avec l'envie d'essayer de faire ce résultat, elles n'ont pas eu beaucoup beaucoup de situations. On a su bien les gérer et réussir à marquer ce petit but qui nous donne les trois points et qui nous permet bien sûr de recoller à la tête [du classement, juste en dessous de Lyon].

 

Coeurs de Foot - Comment on explique ce turn over au niveau des gardiennes ?

L'objectif c'est d'avoir deux bonnes gardiennes. J'ai la chance d'avoir deux/trois très bonnes gardiennes de qualité, de haut niveau donc je pense que toutes les deux, que ça soit Kate [Katarzyna Kiedrzynek] ou Chris [Christiane Endler] montrent aussi à chaque fois leur qualité et ça pose aucun problème au niveau de la concurrence au contraire. Elles ont entrain d'élever chacune leur niveau de jeu et aujourd'hui je trouve que ça se passe plutôt bien.

 

On en saura plus face à Lyon ?

On verra déjà en Coupe d'Europe parce qu'avant Lyon... On me parle beaucoup de ce match [contre Lyon] du 18 novembre, mais avant il y aura Linkoping et il y aura Bordeaux aussi. Ce sont des matches qui ne sont pas simples à aborder et pour pouvoir bien préparer ce match du 18, il va falloir gagner nos prochains matches.

 

Coeurs de Foot - Est-ce que vous avez rappelé à l'ordre vos joueuses parce qu'on a senti qu'elles étaient plus présentes aujourd'hui dans la construction du jeu que face à Dijon le week-end dernier par exemple ?

Oui plus présentes parce qu'on a évolué aussi au niveau de notre schéma [tactique] pour pouvoir apporter un peu plus de solutions vers l'avant. Ça s'est rapidement vu, on leur a dit tout simplement que si elles voulaient aspirer à quelques choses cette année, elles se devaient de gagner le match. Elles l'ont fait, avec leur tête, avec leur mental. Ce sont finalement les plus belles victoires celle-là. Celle où vous êtes dans la difficulté et vous arrivez à gagner juste par un but d'écart. Alors c'est vrai dans le foot féminin il peut y avoir de gros écarts, mais là voilà j'ai trouvé que la deuxième mi-temps était bien meilleure que la première, malgré du déchet technique un peu trop important.

 

Au sujet de l'absence d'Irène Parèdes

Irène a un soucis avec son genou, donc on est entrain de faire les soins nécessaires pour qu'elle revienne le plus vite possible. Elle vient de reprendre depuis quelques jours avec le groupe donc elle devrait aspirer à se repositionner dans le groupe.

 

Coeurs de Foot - Vous en avez parlé un peu. Votre prochain adversaire est Linkoping. malgré une victoire 2-0 à l'aller, elles peuvent revenir donc il faudra pas se faire piéger ?

Bien sûr dans le football vous savez tout le monde peut revenir. A nous de faire le travail, on a fait 50% du chemin, il en reste encore 50.

Dounia MESLI