Le championnat américain reprend ses droits ce week-end avec le lancement de la saison 2016 de la NWSL (National Women's Soccer League). Une NWSL qui fête le début de sa quatrième saison après une édition 2015 remportée par le FC Kansas City. A l'occasion de cette reprise, voici quatre joueuses qui devraient s'illustrer cette saison. Découverte.

Pour cette sélection, nous avons choisi une joueuse par ligne (gardienne, défenseure, milieu et attaquante) en essayant de vous faire découvrir des joueuses qui brillent en NWSL, mais qui ne sont pas nécessairement les plus grandes stars du football international. Alors pas de Carli Lloyd (Houston Dash), d'Alex Morgan (Orlando Pride) ou de Megan Rapinoe (Seattle Reign), des stars américaines qu'il n'y a pas plus besoin de présenter de même qu'Amandine Henry et Lindsey Horan, deux joueuses qui rejoignent la NWSL après s'être illustrées en France.

Nicole Barnhart (Kansas City)

 

Au poste de gardienne, il y a Hope Solo et puis Nicole Barnhart, qui a longtemps joué le rôle de doublure en équipe nationale remportant deux médailles olympiques (2008, 2012) sans jouer un match. Mais en NWSL, c'est Nicole Barnhart qui est la numéro une. D'abord parce qu'elle est avec son équipe de Kansas City double-tenante du titre en NWSL et puis parce qu'elle est la gardienne qui compte le plus grand nombre de matches en saison régulière sans encaisser de buts, une performance renouvelée deux années de suite. Si elle peut s'appuyer sur une une solide défense et notamment sur Becky Sauerbrunn, pilier de la sélection américaine en défense, Nicole Barnhart a pris sa part dans la belle performance défensive de Kansas City, meilleure défense de NWSL en saison régulière et aucun but encaissé en play-offs.

Julie Johnston (Chicago Red Stars)

 

C'était la belle histoire de l'année 2015 dans le football féminin aux USA. Julie Johnston, appelée de dernière minute dans la sélection américaine pour la Coupe du Monde 2015 est devenue une titulaire indiscutable en défense centrale à l'issue du tournoi. Son histoire ressemble à un film hollywoodien faits de moments de doutes et d'un happy end qui récompense le travail acharné. L'année 2016 sera-t-elle celle de la confirmation ? En NWSL, son équipe des Chicago Red Stars avait fait belle impression lors de la saison régulière avant d'exploser en demi-finale face à Kansas City. Au sein d'une équipe armée pour jouer les premiers rôles, la performance de Julie Johnston pourrait se révéler décisive notamment au moment des play-offs où c'est souvent la solidité défensive qui fait la différence.

Kim Little (Seattle Reign)

 

La meilleure buteuse de la jeune histoire de la NWSL s'appelle Kim Little. Vingt-six buts inscrits en deux saisons et pourtant Little n'est pas l'avant-centre de son équipe, le Seattle Reign. Si vous ne l'avez jamais aperçu en équipe nationale étasunienne, c'est que Kim Little est écossaise, une sélection avec laquelle elle enchaîne également les buts, encore récemment face à la Slovénie.

Kim Little évolue dans une position très offensive au sein d'un collectif où c'est Megan Rapinoe qui joue le rôle de meneuse de jeu malgré son positionnement excentré. De son côté, Kim Little est une joueuse décisive par excellence, buteuse mais également passeuse, dans le jeu ou sur coup de pied arrêté, elle est en permanence tournée vers l'avant et participe ainsi à faire de Houston la meilleure attaque de la Ligue depuis deux saisons.

Crystal Dunn (Washington Spirit)

C'est tout simplement la nouvelle sensation du football américain. Absente de la sélection américaine pour cause de blessure lors de la dernière Coupe du Monde, Crystal Dunn s'est « vengée » en devenant la meilleure buteuse de la ligue et remportant au passage le titre de MVP 2015 de la NWSL. Son équipe des Washington Spirit a été la surprise de la saison dernière parvenant à se qualifier pour les play-offs devant Houston et surtout Portland qui semblait pourtant mieux armés pour jouer les premiers rôles.

Depuis, Crystal Dunn est devenue incontournable en sélection, inscrivant 12 buts depuis septembre 2015 en sélection, une performance uniquement surpassée par sa capitaine Carli Llyod (17 buts). A 23 ans, elle poursuit sa trajectoire ascendante après avoir connu un parcours brillant en foot universitaire et remporté la coupe du monde des moins de 20 ans en 2012. Si son esprit risque d'être tourné vers les J.O et la perspective d'une médaille d'or olympique en août prochain, nul doute que Crystal Dunn continuera de s'illustrer en NWSL.

Photo en une: Raquel Rodriguez, meilleure joueuse universitaire en 2015 débarque cette saison du côté du Sky Blue FC. Internationale costaricienne, elle pourrait s'illustrer dès cette saison et devenir à terme l'une des meilleures attaquantes de la ligue. Une joueuse également à suivre...

. La rédaction