En zone mixte, on a retrouvé Melvine Malard, arrivée en provenance de l'Olympique Lyonnais afin de gagner du temps de jeu dans un autre club de l'élite du championnat de France. Sa réaction après la défaite 2-0 face au FCG Bordeaux, sur un terrain quasi-impraticable. 

 

 

Journaliste - Encore une défaite... Comment ça se passe dans la tête ?

Melvine Malard - On a essayé de jouer parce qu'on est chez nous, c'est bien de ne pas subir [le jeu] et de jouer le ballon. C'est sur qu'on est déçues parce que ça fait plusieurs matches d'affilées qu'on perd et que ça ne marque pas. Il faut être efficace devant, au milieu. Partout en fait.

 

Coeurs de Foot - On a l'impression qu'il y a une stratégie, une tactique de votre part mais c'est le terrain, qui vous pénalise, toi qui n'a pas l'habitude de jouer sur ce genre terrain en plus ?

M. M. - Franchement, le terrain n'était pas praticable, il y a des fautes bêtes. Maintenant, il faut relever la tête et aller de l'avant, car il y a un gros match qui nous attend la semaine prochaine contre Soyaux.

 

Journaliste - Le fait de s'entraîner sur un terrain synthétique qui est nickel et de se retrouver dans un autre terrain [naturel et gras]. Est-ce qu'il ne faudrait pas s'entraîner sur un terrain en herbe, pour être mieux apprêtées ?

M. M. - Je ne sais pas, c'est le staff. C'est vrai qu'à l'entraînement, on se dit "Ouais, cool ! On fait du beau jeu" mais arrivé en match, on est un peu perdues. On ne peut pas [construire], c'est assez compliqué [de jouer sur ce type de terrain], mais on essaie à chaque fois d'être positifs, d'être solidaires, d'essayer d'accrocher, mais malheureusement, c'est tout le temps comme ça. On essaie d'accrocher mais on se prend un but par derrière. Contre Montpellier, c'est pareil. On s'accroche, 0-0 à la 70e et au final, on perd 3-0.

 

Journaliste - Confiante pour la suite [au sujet du maintien] ?

M. M. - Oui, oui, bien sûr. La déception va durer quelques jours mais après, faut repartir. Aller chercher le renouveau et on est en plein dedans.

Dounia MESLI & Karim Erradi