Après dix ans de loyauté, Marie-Antoinette Katoto s’apprête à tourner la page du Paris Saint-Germain. Formée au club, l’attaquante emblématique du PSG quitte l’équipe sur une note amère, dans un climat tendu avec sa direction sportive.
Dimanche soir, lors de la victoire du PSG face au Paris FC (3-0) en demi-finale des play-offs, Katoto est restée sur le banc, enveloppée dans sa parka, sans même s’échauffer. Une image qui en dit long sur la rupture entre elle et son club. Patrice Lair, son ancien entraîneur (2016-2018), n’a pas caché son désarroi : “Ça m'a gêné de la voir emmitouflée dans sa parka. Je trouve ça dommage car, pour moi, elle est un atout considérable pour son équipe.”
Un départ sous tension
Au-delà de cette non-présence sur le terrain, c’est l’ensemble de la relation entre Katoto et le PSG qui semble s’être dégradé. Problèmes internes, manque de reconnaissance et visions divergentes ont progressivement creusé le fossé entre la joueuse et son club formateur.
Pour Katoto, ce départ marque la fin d’une décennie au sein du PSG, un club où elle a tout gagné mais où elle quitte aujourd’hui sans les honneurs qu’elle aurait espérés. L'avenir reste incertain, mais une chose est sûre : son talent et son expérience feront d’elle une cible convoitée pour la saison prochaine.
Et après ?
À 26 ans, Katoto reste l’une des meilleures buteuses du football féminin français. Son avenir pourrait se dessiner en France ou à l’étranger, selon les opportunités qui se présenteront. Mais une chose est certaine : elle ne manque ni de talent ni de détermination pour rebondir ailleurs.
Son départ du PSG, même amer, n’efface pas son héritage au club, où elle restera l’une des plus grandes attaquantes de son histoire.
Agbémégno DAGBOVI
