Le FC Barcelone champion incontesté du football féminin européen ces dernières années, traverse une période de turbulences financières inédites en 2025. Les difficultés économiques du club catalan, exacerbées par les règles strictes du fair-play financier de La Liga, ont désormais un impact direct sur l'équipe féminine.

Le club générait auparavant des bénéfices et opérait de manière autonome mais il accuse aujourd'hui un déficit estimé à environ 1 million d'euros. Cette situation oblige la direction à réduire la masse salariale et à limiter les investissements. Conséquence immédiate : l'effectif a été drastiquement allégé, passant à seulement 18 joueuses inscrites pour la saison 2025-2026, afin de respecter les contraintes budgétaires imposées par la ligue espagnole.

C'est la crise financière 

Cette crise se traduit par un exode massif de joueuses, avec déjà six départs confirmés cet été, dont des figures clés comme Fridolina Rolfö (vers Manchester United), Ingrid Engen (à l'OL Lyon), Ellie Roebuck (Aston Villa), Bruna Vilamala (Club América), Martina Fernández (Everton) et Jana Fernández (London City Lionesses). Ces sorties, souvent gratuites ou à bas prix, visent à libérer de l'espace salarial, mais elles affaiblissent une équipe qui n'a accueilli qu'une seule recrue, Laia Aleixandri.

Et il faut rappeler que des stars comme Alexia Putellas ou Aitana Bonmatí, dont les contrats expirent en 2026 si la situation perdure seront difficilement renouvelées.

Bien que le Barça Femenín reste compétitif, ces contraintes financières pourraient menacer sa domination sur la liga et en ligue des champions féminine cette saison. une situation dont pourrait profiter l'OL Lyonnes pour revenir au devant de la scène européenne.

 

                Kossigan AGAMAKOU