Dans un communiqué publié récemment, l’UNFP (Union Nationale des Footballeurs Professionnels) a répondu aux déclarations de Jean-Michel Aulas, président de la Ligue professionnelle de football féminin. Ce dernier a assuré qu’une convention collective était sur le point d’être signée et que de nouveaux investisseurs étaient prêts à soutenir le football féminin.
Cependant, pour l’UNFP, ces déclarations ne suffisent plus. Le syndicat appelle à des actions concrètes, notamment la mise en place d’une convention collective garantissant des droits fondamentaux et une protection sociale digne de ce nom pour les joueuses de football. « Aujourd’hui, les footballeuses ne peuvent plus se satisfaire de continuer à vivre de promesses, sans une convention collective digne de ce nom, à l’égale de celle de leurs homologues masculins. Nous ne parlons pas ici de salaires, mais d’une réelle ambition, de droits – et de devoirs, aussi ! , de protection sociale, en termes de pécule de fin de carrière, de droits à l’image, de garanties salariales en cas de blessure, de protection contre les lofts, de temps de travail, de temps de… repos et de récupération pour certaines aussi », affirme le communiqué.
Au terme de la première saison professionnelle de la D1 féminine, l’UNFP insiste sur l’urgence d’un engagement réel et immédiat pour bâtir l’avenir du football féminin sur des bases équitables et durables.
Agbémégno DAGBOVI