Habitué des prises de positions controversées, George Becali, le président du Steaua Bucarest a livré ses impressions sur le football féminin estimant qu'il s'agissait d'une pratique «contre-nature ». En Roumanie, le Steaua Bucarest est l'équipe la plus titrée chez les garçons, mais comme beaucoup de grands clubs du pays, reste pour le moment absent du championnat féminin.

Interrogé sur son attitude s'il était demandé aux clubs roumains de créer des sections féminines, Becali a déclaré qu'il préférait dans ce cas-là « quitter le football », avec l'argument que « vous ne pouvez pas faire des choses qui vont à l'encontre de la volonté de Dieu ». Dirigeant de club, Becali est également un homme politique, connu pour ses positions parfois sulfureuses.

En France, son nom est lié à une autre controverse, bloquant le transfert du joueur français Florent Sinama-Pongolle vers le Steaua Bucarest au motif qu'il serait noir, et donc pas le bienvenu dans son club.

Contactée par le média américain CNN, l'UEFA a jugé ces récentes prises de positions « déplorables », avec une « tolérance zéro vis-à-vis de toute forme de discrimination » (…) « Néanmoins, les clubs ne sont pas tenus par l'UEFA de créer des équipes féminines ».

Dans cet interview livrée à une chaîne de télévision roumaine et rapportée par le journal anglais The Independant, George Becali s'est justifié en expliquant notamment que « [les femmes] ne sont pas faîtes pour jouer au football (…) Nous portons préjudice aux femmes en les laissant jouer au football ou pratiquer la boxe. Elles devraient jouer au handball, au volley-ball, au basket, mais pas à des sports agressifs »

Un discours qui peut sembler complètement fou vu de France, mais qui à une époque pas si lointaine, était employé dans l'Hexagone pour tenir les filles éloignées de sports comme le football ou le rugby.

. La rédaction