Le 23 juillet dernier, le FF Templemars-Vendeville a pris une nouvelle dimension en devenant le Lille Olympique Sporting Club. Le club de deuxième division a pris un nouveau virage en s’affiliant au club professionnel masculin et jouit désormais de structures et d’un projet plus grand. L’objectif maintien de cette saison est également rempli à mi-saison et le projet de rejoindre l’élite à moyen terme une ambition pour tous. Bilan de ces six premiers mois du LOSC féminin et projection vers l’avenir.
Avec 28 points après onze journées et cinq points d’avance sur le premier relégable, le LOSC est pour l’instant dans les clous pour remplir les ambitions de cette saison : s’acclimater au changement et se maintenir en D2.
Avec cinq victoires, deux nuls et quatre défaites et un goal-average de +8, le club nordiste s’assure un rythme de croisière de 2.5 points par match, contre 2.1 pour Saint-Denis (premier relégable), mais loin des 3.7 d’Arras, leader du championnat. «Le maintien est acquis à 50% puisqu’à mi-saison nous sommes maintenus. Les cinq points ne sont pas énormes (d’avance sur la zone rouge, ndlr) mais c’est une marge néanmoins intéressante », nous confie Jérémie Descamps, l'entraîneur lillois.
Cependant l’important n’est pas de lutter pour la montée pour laquelle la marche est encore trop grande. Avec une saison 2015-2016 à six descentes, la restructuration du club arrive à point nommé. Les infrastructures du LOSC sont à disposition des féminines, qui jouent désormais sur l’annexe du Stadium de Villeneuve d’Ascq (les équipes jeunes restent sur le complexe de Templemars) et un personnel plus important leur permet d’accéder à de meilleurs soins et une meilleure prise en charge des joueuses «la grosse différence reste les structures d’entraînements/matchs et sur le suivi médical supplémentaire ».
Et demain ?
Éliminées de la coupe de France sur le terrain d’Hénin-Beaumont (2-0), les Doguesses sont pleinement concernées par le maintien. Avec l’arrivée clinquante de Julie Machart (ex-Juvisy), Michel Seydoux montre l’ambition entourant la section féminine et l’envie de se confronter à l’élite à moyen terme. «Il fallait étoffer l’effectif et notamment avec une finisseuse. Nous l’avions approché en juin mais elle souhaite encore évoluer un peu en D1. Elle va apporter un plus au collectif par sa personnalité et son expérience », s'enthousiasme Descamps. Après six saisons et demie à Juvisy, l’attaquante originaire de Saint-Omer revient dans le Nord pour faire avancer le gros point noir du LOSC cette saison : la finition. «On a un problème dans la zone de finition, on se crée à chaque matchs des occasions de buts, on y arrive mais on ne marque pas assez (tout de même cinquième attaque du championnat, ndlr).
Avec cette buteuse de haut niveau, Lille pourrait bien passer un nouveau palier avant que deux grosses joueuses débarquent l’été prochain pour faire avancer ce projet de monter en première division.