Aujourd’hui au centre d’entraînement de Bougival, nous avons rencontré Laure Boulleau. L’occasion de poser quelques questions à la défenseur du PSG sur son retour à la compétition, les Bleues, et le 1/16e de finale de la Coupe de France face au Paris FC. 

 

Coeurs de foot – Laure, comment se passe votre retour progressif à la compétition ?

Laure Boulleau – Ça se passe plutôt bien. Mis à part ce petit coup d’arrêt au mois de novembre, qui m’a fait rater une dizaine de jours et du coup [au total] trois semaines avant le retour à la compétition. Mis à part ça je suis plutôt contente. C’est effectivement progressif mais on sait très bien que les longues blessures on ne revient pas tout de suite. Il y a plein d’exemples, que ce soit chez les garçons ou les filles, où il y a forcément des mois de transitions. Si il y en a 6 ou 7 c’est mieux, si c’est un an, ça sera un an. Du moment que ça évolue, c’est ça le positif. C’est ça qu’il faut tirer. 

 

CDF – On sort d’une trêve internationale, avec un match de l’équipe de France le week-end passé face à l’Italie. Est-ce que c’est une préoccupation que vous avez d’ores et déjà en tête ?

L. B – Je respecte quand même les étapes. Après, je suis obligée de le garder dans un tout petit coin de ma tête. Mais pour être tout à fait objective, je respecte déjà les étapes que j’ai à court terme. Si j’y arrive, pourquoi pas rêver. 

 

CDF – Ce match de samedi face au Paris FC, en 1/16e de finale de la coupe de France, comment vous l’envisagez ?

L. B – On envisage ça comme un match de coupe et comme un derby cumulé. Ce qui fait un gros match avec beaucoup d’intensité et de duels. Après j’espère que ça jouera plus au foot que d’agressivité. Le Paris FC est une très bonne équipe, on prépare ce match avec beaucoup de sérieux. On récupère nos internationales petit à petit. La préparation se passe pour le moment très bien. On a envie de gagner c’est indéniable, mais il faudra qu’on mette les ingrédients pour. 

 

CDF – A quelle ambiance vous vous attendez à Charléty ?

L. B – Pas trop d’ambiance. Je ne vais rien inventer en disant que c’est un stade qui est difficile à remplir. Il y a une piste autour, un cimetière à côté, le périphérique qui passe pas loin (rires). Voilà, c’est pas très gai. Je ne pense pas qu’il y aura beaucoup de monde malheureusement. C’est dommage. Mais, on est quand même contents, la pelouse est bonne là-bas et à choisir entre Bondoufle et Charléty, c’est quand même Charléty.

 

Crédit photo : TeamPics/PSG

Morgane Huguen