Alors que le 1er match fût difficile à jouer pour la France, le second match face au Danemark qui avait alors fait impression contre le Japon, fût largement remporté 4 à 1 par les joueuses de Bergeroo.

Y’a-t-il eu une remise en question de l’équipe de France ? Nous n’en saurons rien mais de toute évidence les françaises ont prouvé qu’elles allaient continuer sur leurs victoires !

Nous sommes allés poser nos questions au sélectionneur français Philippe Bergeroo à la suite de ce match :

Qu'avez-vous pensé de ce 2nd match face au Danemark ?

Une grande satisfaction, une 1ère mi-temps de toute beauté. Une maitrise technique collective de cette équipe donc c'est une très bonne journée. Ça m'a permis de changer l'effectif, de faire jouer 8 joueuses donc sur les 2 matchs j'ai vu pratiquement tout mon effectif. Il me reste 1 ou 2 joueuses à voir mais c'est bien aussi de changer d'équipe car c'était très difficile de changer l'équipe au 1er match, de mettre des jeunes pour trouver des solutions.

La défaite de la Suède est-elle pour vous une prise d'option pour la finale ?

Le 1er objectif était les 2 premiers matchs, de gagner ces matchs c’est à dire de ne pas faire d'erreur pour jouer notre toute 1ère finale contre le Japon, puis s'il y a lieu on jouera la 2ème.

Un petit mot sur Claire Lavogez qui a marqué son 1er but en bleue et qui est clairement la révélation de cette Algarve Cup ?

Ce qui est important c'est le collectif mais c'est vrai que Claire a des qualités. Ce qu'il y a d'extraordinaire c'est que dans l'effectif que l'on est en train de mettre en place, si l'on arrive d'avoir cette Coupe du Monde en 2019, il y aura encore 7 filles de l'équipe pour qui ça pourra être quelque chose d'extraordinaire surtout si on est chez nous.

Aujourd'hui nous avons vu une grande Laure Boulleau pendant ce match, comment l'avez-vous ressenti ?

Oui je pense que ça a été un travail collectif qui a été fait, dans son couloir en premier. On prenait les qualités de Laure donc voilà c'est une bonne joueuse, c'est une joueuse sur qui je compte et ça fait 2 matchs qu'elle assume son statut.

 

Photo : AFP

Dounia MESLI