Patrice Lair, ancien entraîneur des féminines du Paris Saint-Germain, a claqué la porte des Chamois niortais (Ligue 2 masculine) mardi soir. 

Le club niortais a indiqué mercredi dans un communiqué "prendre acte de l'absence de Patrice Lair depuis hier (mardi) matin et de ses déclarations dans la presse". Le coach de 57 ans a en effet, selon toute vraisemblance, claqué la porte des Chamois niortais mardi soir sans en avertir ses supérieurs. Et ce alors que son équipe préparait un match important contre le FC Lorient, prévu vendredi, pour le compte de la 18e journée de Ligue 2 masculine. Lair a ainsi quitté Niort pour rejoindre Lyon, où vit sa famille, et ne devrait plus revenir, comme l'a d'abord révélé beIN Sports. « Je vais profiter de ma famille », a t-il confirmé à nos confrères du journal L'équipe. 

La saison dernière, alors qu'il entraînait les féminines du Paris SG, Patrice Lair avait également "séché" la finale de Coupe de France que ses joueuses devaient disputer contre l'Olympique lyonnais (victoire 1-0). Annoncé à l'époque en partance pour Niort, il avait en effet signé son nouveau contrat avec le club niortais juste avant cette finale de Coupe de France. L'entraîneur breton n'avait alors pas attendu la fin de saison pour quitter le Paris SG. Résultat : les joueuses parisiennes ont dû jouer leur finale sans leur entraîneur. Bernard Mendy, l'entraîneur-adjoint, avait dû prendre sa place sur le banc alors qu'il ne disposait pas encore des diplômes requis pour entraîner. 

 

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Patrice Lair, un entraîneur impulsif

 

Ce départ soudain avait mis fin à une relation tumultueuse entre Lair et le Paris Saint-Germain. Le technicien, qui avait aussi coaché les féminines de l'Olympique lyonnais, avait régulièrement pointé les faiblesses du projet parisien. Il était souvent revenu sur le retard à rattraper, sur le plan organisationnel et financier, pointant l'écart qui sépare le club de la capitale de son ancien club, l'Olympique Lyonnais.

De même, le président des Chamois niortais Karim Fradin a évoqué des «raisons internes» pour expliquer le départ surprise mardi dernier de Lair. «Pour l'instant, il est toujours contractuellement lié au club (il n'a pas démissionné). Mais il n'est plus là physiquement», a indiqué Fradin.

Comme au PSG, Lair s'était plaint du manque d'avancée dans la modernisation des infrastructures du club niortais. Mais selon L'équipe, de fortes tensions subsistaient également entre Lair et ses joueurs, notamment les jeunes qui avaient eu du mal à digérer ses méthodes, jugées très musclées.

Arnaud Le Quéré