L’affaire Kheira Hamraoui, survenue en novembre 2021, a secoué le football féminin français, exacerbant les rivalités entre l’Olympique Lyonnais (OL) et le Paris Saint-Germain (PSG) et plongeant l’équipe de France féminine dans une crise sans précédent.

Ce scandale, mêlant agression, jalousies sportives et tensions internes, a non seulement affecté les joueuses impliquées, mais a également fragilisé la sélectionneuse d'alors Corinne Diacre et l’unité des Bleues.

Des répercussions avec les bleues en selection.

Ce conflit interne a eu des répercussions directes en équipe de France. Lors des rassemblements des Bleues, les tensions entre Hamraoui et d'autres joueuses étaient palpables. Ces tensions se sont exacerbées avec la convocation d'Hamraoui en sélection en février 2022, après son retour de blessure. 

L’OL dans la tourmente : le rôle des Lyonnaises

L’Olympique Lyonnais, club rival du PSG et fournisseur historique de cadres pour les Bleues s’est retrouvé indirectement impliqué dans la crise. Les joueuses lyonnaises, déjà en froid avec Diacre pour des raisons antérieures, ont vu dans l’affaire Hamraoui une opportunité de critiquer la gestion de la sélectionneuse. Certaines, comme Bouhaddi, ont dénoncé un manque de cohésion en sélection, amplifié par les tensions parisiennes.

L’équipe de France au bord de l’implosion.

L’affaire Hamraoui a agi comme un catalyseur des tensions préexistantes au sein des Bleues. En février 2023, le point de rupture est atteint lorsque Wendie Renard, Kadidiatou Diani, Marie-Antoinette Katoto et Perle Morroni annoncent leur retrait de la sélection, dénonçant un

     « système de management»

nuisible à leur santé mentale et incompatible avec les exigences du haut niveau.

Une période difficile pour les bleues mais qui est désormais bien derrière avec le départ de la selectionneuse d'alors Corinne Diacre, remplacée par Hervé Renard qui a aussi cédé sa place à l'actuel sélectionneur Laurent Bonadei après les JO de Paris.

 

                Kossigan AGAMAKOU