La carrière d'une joueuse peut réserver certains moments compliqués à gérer ou à surmonter, mais l'albigeoise Kim Cazeau à su garder le cap dans sa tête. Gravir les échelons du football ce n'était pas forcément son plan de carrière, mais elle y a pris goût et elle a travaillé d'arrache pied pour être de la partie et apporter par son jeu, un plus à son club et à son équipe. C'est lors de ses premiers matchs en D2, que Kim s'est rendue compte qu'elle voulait progresser et jouer en D1 surtout. Un objectif qui a eu du mal à se concrétiser. Après une première saison difficile, dès la montée de son club où elle a fait toutes ses gammes dès l'âge de 13ans, elle obtient finalement une place de titulaire en 2015 et Albi se maintient encore une fois dans l'élite. Cet exercice 2016/2017 se révèle être encore un peu plus corsé que les années précédentes. On a voulu en savoir plus et découvrir la joueuse. Portrait.

 


Coeurs de Foot - On a vu que tu es à Albi depuis 10ans maintenant, c'est ton club, t'es l'une des plus anciennes ? Tu y as débuté avec l'équipe B, à 13ans avant d'accéder à l'équipe première en D2 deux saisons après à 15ans. C'était déjà tracé dans ta tête de monter les échelons avec Albi ?
Kim Cazeau - Oui je suis à Albi depuis mes 12ans et je suis la plus ancienne du groupe. J'étais en DH et puis [deux saisons après] en D2. Franchement, non [monter les échelons] c'était pas prévu. Déjà, j'imaginais même pas Albi en D1 parce qu'on s'y connaissait pas trop, je venais d'arriver au sein du club. Jouer en D2 à 14ans c'était un rêve, donc après monter en D1 c'était au-delà du rêve.

Coeurs de Foot - D'ailleurs on a remarqué que tu jouais soit milieue offensive, soit attaquante ?
K.C. - Pas trop attaquante. [Cette saison] le coach préfère me mettre sur un côté parce qu'avec ma vitesse, j'exploite mieux les espaces entre les joueuses de l'équipe adverse.

Coeurs de Foot - En 2014 vous accédez enfin à la D1 Feminine, c'était l'objectif du club mais pas le tient forcément ? Comment tu as vécu la montée toi en D1 ?
K.C. - Bah quand j'ai commencé à jouer en D2 vraiment, oui [ça l'est devenu]. Quand on avait David Welfringer comme coach. Même un peu avant, lorsque j'étais intégrée dans le groupe de la D2, on a réalisé qu'on pouvait viser plus haut et c'est vrai que la première année où David est arrivé en D2, on a fait une année de fou. On avait un groupe au top et les résultats qui suivaient donc on est monté en D1. Maintenant on y est et on espère y rester.
La montée [en D1] c'était un truc de fou (rires). On a enchaîné victoire sur victoire [en D2], donc ça faisait du bien et le dernier match on était déjà certaine d'accéder à la D1. Franchement au début j'y croyais pas. Je me suis dit qu'on va jouer contre Lyon et tout ! Parce que je suis une fan de Camille Abily donc je me suis dit "je vais lui serrer la main" (rires).

Coeurs de Foot - En début de saison, Eurosport avait demandé à tous les clubs de pronostiquer sur les relégués de l'année, la capitaine Manon Rouzies avait dit Metz et avait hésité à dire Bordeaux, on a l'impression qu'elle s'apprêtait à dire Albi ou c'est juste notre impression à nous ?
K.C. - Non je pense pas. On se voit pas descendre mais avec les résultats qu'on a, ça trotte un peu dans la tête, c'est normal. Mais là avec le résultat de dimanche (victoire contre Metz 0-1) on se dit qu'on peut le faire, parce qu'il y'a des matchs qu'on a donné, on fait des erreurs individuelles et derrière on prend un but. Après elles sont dix en défense et c'est impossible de marquer. Contre Marseille par exemple, on touche trois fois la barre et elles frappent une fois, elles marquent. On a pas eu de chance quoi. Après on a mal débuté aussi, on prend Paris, on prend Lyon, donc déjà le moral il est mitigé. Bordeaux on voulait absolument gagner, on fait une erreur bête, on prend un but et elles terminent toutes derrière donc impossible de revenir au score. Là aussi on a pris un coup et après ça s'enchaîne donc c'est pas évident. Mais à présent j'espère qu'on va arriver à passer ça, pour l'ambiance du groupe surtout, j'espère que dimanche ça va le faire. Y'a pas de raison, j'y crois et on y croit toutes d'ailleurs.

 

"Disons que, j'ai galéré un peu pour jouer en D1"

 

Coeurs de Foot - Selon Manon Rouzies tu es une personne "ordonnée" et "travailleuse" ? C'est quelque chose que tu tiens aussi par ton travail ?
K.C. - (rires) Ouai, disons que, j'ai galéré un peu pour jouer en D1 donc c'est pour ça qu'elle dit ça, parce que quand y'avait David [Welfringer] en D2, j'ai joué tous les matchs pratiquement et en D1, il m'a mis un peu sur le côté donc j'allais limite arrêter le foot à ce moment là. Quand Adolphe [Ogouyon] est arrivé, je me suis dit "bon allez lui il te connait pas," donc je me suis donnée à fond et il fallait que je prouve que j'avais ma place. Du coup j'ai bossé au taqué et puis là je joue en D1, donc c'est pour ça que Manon dit ça. Et ordonnée, oui, parce que j'aime bien que tout soit carré, je suis trop maniaque (rires). Mon sac de foot, tout doit être à sa place, quand je sors les affaires aussi.

Je dois faire un stage cet été en centre aéré parce que je veux devenir animatrice avec les enfants.

Coeurs de Foot - Depuis votre accession vous échappez de peu à la relégation en 2015 et 2016. Vous le vivez comment d'être toujours à la limite ? Y'a une certaine satisfaction au finish, surtout l'année dernière pour toi, où tu as vraiment vécu tous les matchs ?
K.C. - Moi la première année je peux pas trop en parler, parce que j'y étais pas. Après c'est vrai que la deuxième année, c'était bizarre un peu parce qu'on commence fort, on gagne tous les matchs et quand on perd, ça nous bouscule un peu et on prend conscience qu'il faut se ressaisir et là on a fait l'exploit contre Montpellier. Parce qu'on était mal, il fallait absolument gagner et on s'en est sorti. Après on est amateur donc c'est compliqué d'être plus qu'au-dessus de la zone, parce que les autres clubs peuvent acheter des joueuses qu'on peut pas forcément avoir. Même avec nos moyens, je pense, peut être pas des années et des années, mais on peut quand même titiller certaines équipes et pourquoi pas être encore en D1 la saison prochaine.
Oui 2016 pour moi c'était une saison pleine. C'était ma première année en D1, j'ai marqué huit buts, j'étais titulaire à tous les matchs et en plus on reste en D1 donc c'était top. C'est vrai que cette saison, c'est frustrant parce que quand on voit ce qu'on a fait l'année dernière, on est rester les mêmes joueuses donc on comprend pas. On se dit "pourquoi on y arrive pas" quoi.

 

"prouver que c'est pas notre place 10e, c'est pas là où on mérite d'être."

 

Coeurs de Foot - C'est quoi l'état d'esprit de début de saison ? Quand tout le monde vous voit déjà relégué au final ?
K.C. - Franchement, on s'est dit qu'on allait tout donner. On avait bien fini la saison dernière, même si on a perdu le dernier match je crois (2-1 contre Saint-Etienne). On faisait 1-1, on a pris un but casquette à la fin, on produisait du beau jeu, on était confiante. Après on savait que contre Lyon et Paris ça allait être compliqué, forcément. Faut pas se leurrer quoi, même si Paris, on les a accroché la saison dernière chez nous. Mais on sait très bien que ce sont deux très bonnes équipes, avec de très bonnes joueuses donc c'est pour ça qu'on les joue, pour se dire que Bordeaux, Metz, ce sont vraiment les matchs, qu'on doit gagner. La défaite face à Bordeaux, c'est ça qui nous a mis un coup derrière la tête, parce qu'on a perdu que 1-0, et après on a mis un peu de temps à s'en remettre.
Beaucoup nous voient relégués, c'est pour ça qu'on a gagné dimanche [contre Metz 0-1] pour leur prouver que c'est pas notre place 10e, c'est pas là où on mérite d'être. Avec tout ce qu'on a fait l'année dernière, on a des filles de qualité, donc on peut être un peu plus haut au classement.

Coeurs de Foot - Depuis le week end dernier et votre victoire à nouveau de dernière minute face à Metz au retour, vous êtes hors de la zone, vous respirez ?
K.C. - Oui à la 92e, comme à l'aller chez elles, c'était un match de fou. On a pas de chance, on arrive pas à marquer, c'est ça notre problème. On arrive pas à inscrire nos buts. On tire, y'a une joueuse adverse qui est sur la ligne, on retente, elle y est encore ou alors on tire à côté, la gardienne l'arrête... C'est ça en fait, si on marquait d'entrée, ça serait plus facile, parce que quand tu mènes, c'est plus facile de gérer le résultat que de revenir quand tu es mené.

Coeurs de Foot - Là cette saison, elle est plus corsée avec les arrivées de Bordeaux et Marseille, ça vous fait plus plaisir que mal à l'orgueil de voir débarquer des clubs soutenus par des clubs masculins de Ligue 1 ? Pour toi en tant que joueuse de football féminin, qui a du gravir les échelons dans un club amateur ?
K.C. - Qu'il y ait des clubs comme ça, moi personnellement j'aime bien parce que ça prouve qu'il y a du foot féminin partout et qu'on est entrain de monter en puissance. Après c'est sûr que pour un club comme nous, c'est frustrant, parce que ces clubs ont plus de moyens et les joueuses ont plus de temps à consacrer au foot... Ce sont des noms qui sont plus évocateurs qu'Albi, donc quand tu demandes à une joueuse de choisir, elle va être plus attirée par ces deux promus.

Coeurs de Foot - En plus vous avez commencé la saison face à Paris et Lyon, vous étiez contents ou alors vous accusiez un peu le coup ?
K.C. - D'un côté, on s'est dit ça sera fait, Paris et Lyon c'est joué. Ensuite on affronte Bordeaux, et puis au final on a perdu contre ce promu là. Après c'est vrai que ça fait trois saisons, qu'on est en D1 et les deux premières saisons, on a pris que les promus donc là on aurait espéré ou aimé que ça soit pareil, mais c'est pas toujours comme on veut donc faut faire avec. De toute façon il faut les jouer dans tous les cas. Mais c'est vrai que commencer par des victoires, c'est mieux que les défaites pour le moral du groupe.

Coeurs de Foot - Là vous affrontez Marseille ce week end, après une défaite 1-0 chez vous, ça va être compliqué d'aller chercher un résultat chez elles ?
K.C. - Bah après c'est compliqué parce que c'est chez elles, mais je pense que par rapport au terrain ça va être mieux pour nous, pour poser notre jeu et mettre en place notre tactique. Parce que quand on les a reçu, notre terrain il était pas favorable du tout à ce qu'on produise vraiment notre jeu. Va falloir y aller comme des guerrières et mettre les occasions qu'on va avoir au fond. Faudra trouver un moyen d'y arriver, même si on marque du bout du pied, de l'épaule, ou du nez, peu importe tant que c'est dedans. Parce que c'est sûr que si on a les occasions et qu'on marque pas et qu'elles marquent en une occasion, au final on peut produire le plus beau jeu du match, si tu marques pas, tu gagneras pas. On sait qu'on aurait pu les gagner quand elles sont venues [à Albi] donc du coup on est revanchardes.

 

"C'est toujours ça notre problème, à tous les matchs, on manque d'un peu de réalisme."

 

Coeurs de Foot - On sait aussi que y'a une certaine rivalité avec Rodez, c'est votre derby à vous, c'est le match de l'année pour vous ? Chez elles vous avez perdu sur la plus petite marge 1-0, le match retour en avant dernière journée, il va être aussi intense que la saison dernière, où aucune équipe n'avait eu le dernier mot finalement de toute la saison (2-2 à l'aller et 0-0 au retour) ?
K.C. - Non c'est pas notre match de l'année, après y'a des tensions entre certaines filles des deux clubs mais c'est le football. Je joue Rodez, comme je joue Marseille, comme je joue Metz. Je joue tous les matchs pour les gagner donc que ça soit Rodez ou une autre équipe, c'est pareil. Après c'est vrai que c'est notre derby, Albi-Rodez, Rodez-Albi, ça fait 6ans que c'est comme ça. Au match aller, on a perdu chez elles, sur une erreur bête dans la surface, elles obtiennent un penalty puis but, alors que les 45 premières minutes, on les a pas vu et on a eu les occasions, qu'on a pas su transformer. C'est toujours ça notre problème, à tous les matchs, on manque d'un peu de réalisme.
Oui (rires) parce qu'on joue le maintien donc tous les matchs qu'on sait qu'on peut gagner, on les a en tête. Sur ces matchs là va pas falloir perdre des points. Il faut prendre les points partout où on peut.

Coeurs de Foot - Est-ce que avec un club aussi peu préparé financièrement comme Albi, on se fait à l'idée de prendre du plaisir avant tout quand on joue finalement, plutôt que de penser impérativement à la victoire ?
K.C. - Je pense que c'est primordial de se faire plaisir avant tout, parce que sinon tu n'y arrives pas. Nous même si on perd, on a le plaisir d'être là ensemble aussi et c'est ça qui fait notre force. Je pense que c'est important d'avoir ça.

Coeurs de Foot - A titre personnel la première saison de D1 avait été compliquée pour toi, tu n'as joué que 6 matchs, 1 seul en tant que titulaire, bon après tu engranges la saison d'après, où tu es titulaire indiscutable. Comment tu expliques cette évolution de rester sur le banc avant de donner pour l'équipe sur le terrain ?
K.C. - Oui le premier match en D1 comme je l'ai dit, le coach me prenait pas, et ça s'est enchaînait. J'ai préféré aller en DH, prendre du plaisir, continuer à jouer que de rester chez moi à rien faire. Après comme je vous l'ai dit quand Adolphe est arrivé, ça a été mon déclic, je me suis dit "c'est maintenant ou jamais, si tu le fais pas maintenant tu le feras jamais". L'année dernière j'ai bien profité, c'était vraiment une belle année, autant collectivement, qu'individuellement.

 

"Si on fait pas ça, on pourra pas rivaliser avec les autres clubs." 

 

Coeurs de Foot - Là vous avez deux nouvelles recrues depuis l'inter-saison, Laurie Saulnier et Milica Mijatovic, ça prouve quand même que vous prenez vraiment au sérieux votre position dans l'élite du foot féminin malgré ce qu'on peut dire, du fait que vous êtes un club amateur ?
K.C. - Ah oui ça c'est sûr. C'est vrai que tout le monde dans le club, le Président, ils sont vraiment derrières nous. Ils savent que si on fait pas ça, on pourra pas rivaliser avec les autres clubs. Ils prennent vraiment ça à cœur, donc ça fait plaisir. Le Président il est là à nos matchs, il vient nous encourager dans le vestiaire et il vient à nos entraînements. On est contente aussi d'avoir un staff derrière, qui tient la route quoi.
On veut montrer qu'on est là, bien qu'on soit amateur. Tant qu'on pourra, on restera en D1 et on fera tout pour tenir ça.

Coeurs de Foot - On a l'impression que vous êtes une équipe qui se prend pas trop la tête, vous êtes très familial comme on dit, c'est quelque chose qu'on retrouve souvent dans le foot féminin, c'est l'état d'esprit du club d'Albi ?
K.C. - Oui franchement je pense que c'est ça. Toutes les filles qui sont passées à Albi, ce qu'elles retiennent c'est ça, une famille. Nous on se prend pas la tête, on aime tout le monde, à part ceux qui nous cassent du sucre sur le dos. On est gentille mais faut pas abuser quand même.

Coeurs de Foot - En début de saison vous faites des matchs amicaux contre Barcelone (défaite 0-2) et Bilbao (victoire 3-0), ça reste un beau souvenir, çà vous a aussi quelque préparé pour la saison ?
K.C. - Ça fait deux ans qu'on les joue déjà. L'année dernière en 2015, on était allé à Barcelone. Moi j'aime bien jouer d'autres clubs que ceux de la D1, au moins ça apporte un petit changement avant la saison. Ce n'est pas le même jeu, les mêmes conditions physique, c'est autre chose donc je trouve que c'est intéressant et c'est toujours de l'expérience à prendre.
Oui, Bilbao. Après il n'y avait pas toute leur bonnes joueuses, mais oui c'était un beau match. Ça nous a pas vraiment préparé, parce qu'on a affronté Paris et Lyon d'entrée. On aurait commencé par d'autres équipes, j'aurai pu vous répondre mais c'est vrai que là, les deux grosses équipes... Après Paris "on y croyait" un peu parce qu'on s'est dit "elles se connaissent pas trop, elles viennent toutes d'arriver limite, nouveau coach, on peut peut-être faire quelque chose" mais Lyon c'était compliqué, c'est le Barça au féminin, elles sont trop fortes.

Coeurs de Foot - Ça vous a préparé contre Metz en tous cas ?
K.C. - Ah oui ça c'est sûr, Metz c'est bon (rires) même si on gagne en fin de match. Mais si on pouvait éviter de faire ça contre toutes les équipes (rires). Si on peut marquer avant, comme ça après on est un peu plus tranquille, on peut gérer le match au mieux.

Coeurs de Foot - La saison dernière lors du match face au PSG 2-3 tu avais dit qu'"Il faut donner envie au public de revenir encore plus nombreux l’année prochaine en D1 !" alors il est plus présent cette saison ?
K.C. - Franchement ouai. Albi pour le public c'est un truc de fou, même si on perd, les supporters reviennent, ils sont toujours là à nous encourager "allez les filles, vous allez y arriver". Dimanche dernier ils ont poussé jusqu'à la 92e minute et c'est ça qui est beau. Quand on marque, c'est l'effervescence, on entend tout le monde qui crie, saute, applaudit... Franchement dimanche c'était trop bien. C'était la libération, parce qu'on savait que si on gagnait pas le match, ça allait être plus compliqué. Même le nul, ça nous allait pas.

Coeurs de Foot - En plus vous êtes passés au-dessus de Bordeaux après cela, vous êtes 10e, vous sortez un peu la tête de l'eau, de cette zone de relégation ou vous étiez empêtré ?
K.C. - Oui, après y'a les trois points de Paris qu'on a pris sur tapis vert, on a pas la réponse définitive, donc pour l'instant on est au-dessus mais si jamais on perd ces trois points, on repasse derrière...

Coeurs de Foot - Dernière question, est-ce que vous gardez l'espoir de rester cette saison ou ça change rien pour vous de pratiquer le football dans l'élite ou à l'étage inférieur, quitte à tenter de revenir juste après ?
K.C. - Bah je pense qu'on veut toutes rester en D1, là je parle au nom du groupe mais je pense qu'on aimerait toutes y rester et on fera tout pour ça. Après je pense que si on descend, y'en a peut être qui seront appelées en D1, donc peut être qu'elles partiront. Mais je pense que la globalité restera à Albi pour essayer de remonter dans l'élite, même si ça sera plus compliqué, parce que maintenant il n'y a plus que deux poules en D2 et il n'y en a que deux qui montent. Mais on a toutes cet espoir et on fera tout pour y rester, jusqu'à la fin de cette saison.

 

Photo : Mica GB M PhootoRafettes

Dounia MESLI