Ce jeudi, Jean-Michel Aulas, membre du comité exécutif de la FFF, a annoncé un nouveau format pour le championnat de France, qui sera effectif à partir de la saison prochaine. Des changements qui devraient apporter un regain d'attractivité et de performance, notamment européen, des clubs français et pour les sélections nationales in-fine !
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Ce nouveau format annonce de gros changements pour le championnat de France, notamment la mise en place de play-offs entre les 4 premières équipes de la fin de la saison régulière, qui se joueront sur deux demi-finales, puis une finale pour désigner le champion de France, puis une petite finale qui permettra de désigner le dernier qualifié pour la Ligue des Championnes. Cette nouvelle réforme sur le championnat de France a pour but de rendre le championnat plus attractif, notamment auprès des diffuseurs, et aussi auprès du public, car le suspense du championnat de France sera relancé grâce aux play-offs. Le championnat de D2 aura lui aussi le droit à une nouvelle réforme, il se jouera désormais sur une seule poule de douze clubs, tandis qu'une D3 sera créée, et se jouera elle avec deux poules de 12 équipes. Le trophées des championnes sera également maintenu et aura lieu le 10 septembre prochain à Troyes.
"Un parcours de formation cohérent
pour les joueuses"
"Notre ambition c’est de faire en sorte que les clubs, les sélections nationales et la Fédération travaillent ensemble. Une ambition mondiale, avec le sélectionneur Hervé Renard. Une ambition européenne, avec les clubs et faire en sorte de maintenir ce qui a été réalisé voir l’amplifier. On a la chance d’avoir trois représentants, et on se rend compte que ce n’est pas le cas chez les garçons. Enfin une ambition nationale, permettre à la D1 Arkema, avec des partenaires de grandes qualités, retrouver une légitimité au travers des audiences de l’influence et de l’image de marque.
Tout d’abord on a souhaité réformer les compétitions, on souhaite que l’attractivité de cette D1 Arkema puisse évoluer, avec une nouvelle compétition, qui est un play-off, qui sera organisé dès la saison prochaine, en ayant adapté le calendrier. Ça permettra d’avoir l’attractivité que l’on souhaite.
Nous avons également réorganisé la pyramide des championnats, avec la D1 que vous connaissez, une seule poule de D2 avec douze clubs et une création d’une 3e division avec deux poules de 12 clubs. Avec la volonté de la création de centre de formation dans les clubs, pour permettre à ces joueuses de jouer en D3. C’est une chance pour la Fédération de l’expérimenter avec le football féminin.
Il y aura également le trophée des championnes qui sera organisé le 10 septembre à Troyes, avec des championnats de D1 et D2, qui débuteront le 16 et 17 septembre. Nous aurons une finale de Coupe de France le samedi 4 mai 2024 et nous aurons ces fameux plays-offs, demi-fines le dimanche 12 mai avec une finale et une petite finale, puisque les trois premiers clubs sont également qualifiés pour la Champions League. Nous sommes également en pourparlers avec l’UEFA et l’European Club Association présidé par Nasser [Al Khelaifi] pour faire en sorte qu’il y ait un courant ascendant de croissance très forte, pour des revenues au niveau des compétitions européennes féminines.
Concernant la structuration, il faut un renvoie d’ascenseur par rapport à nos partenaires et faire en sorte qu’il y ait un certain nombres de contrôles et une obligation de résultat, tant sur le plan des structures, au niveau audiovisuel qui fait aussi partie des engagements par rapport aux appels d’offres, mais faire en sorte au niveau des structures internes, du statut des joueuses, de l’ensemble de ce qui concourt à la performance, avoir des licences qui auront trois niveaux. Un niveau de licence élite, excellente et accession, D1 et D2. Il y aura une collaboration avec la DTN au niveau des formations à ce sujet. Pour avoir la préformation dans les Pôles espoirs et la formation dans les clubs qui en feront la demande, pour cela il faudra avoir la licence, et cela implique d’avoir un contrôle de ceux qui jouent le jeu et ceux qui ne le jouent pas. Pour pouvoir jouer en D1 Arkema il faudra non seulement avoir le niveau de licence requis, mais aussi faire en sorte d’évoluer au gré du temps. La sanction sera évidement de ne pas pouvoir participer à la compétition, mais aussi de ne pas avoir la redistribution des ressources que nous sommes entrain d’activer et de développer de manière importante.
Le travail a notamment été fait par la DTN pour qu’on ait une optimisation des staffs, des engagements minimums, une organisation administrative avec une structure qui puisse travailler et fonctionner de manière positive, une optimisation et un suivi médical et des infrastructures d’entrainements, qui comportent les terrains, les accès à des salles de performances, aux salles de soin pour le médical et tout ce qui concerne le suivi et des vestiaires qui correspondent à des normes. Tous ces points légitimeront les licences.
Les points côtés retransmissions, qui dit appel d’offre novateur, dit aussi une imposition, pour nos diffuseurs que l’on remercie et qui soutiennent les clubs et l’équipe de France, [les clubs] vont avoir un certain nombre d’obligations, en terme d’éclairage, de terrain, de pelouse de qualité, de plateforme de caméras, de tribunes couvertes, l’obligation pour trois matches minimum d'opérer dans le stade premium et une offre éditoriale aussi riche et variée, d’images vestiaires causerie du coach, d’interviews etc et aussi la possibilité pour chaque club d’avoir une ambassadrice.
Tout cela va structurer l’organisation de la compétition, mais aussi tout le dispositif de retransmission. On n’a pas toujours été parfait dans le passé, mais il était important à travers cette ambition de résoudre aussi ce problème là [de diffusion].
Les centres de formation également, qui ont été menés par la DTN en collaboration avec le ministère des sports, qui va permettre d’ouvrir ces centres de formation pour les catégories d’âge U16 et U20 avec un cahier des charges extrêmement strictes, qui correspond aux structures masculines, donc il y a une cohérence qui a été rappelée par la DTN.
Il y a déjà des candidatures dans ce sens. Tout cela permettra d’avoir un parcours de formation cohérent pour les joueuses, pour avoir des niveaux de performances tout à fait intéressant.
Nous passerons le 10 juin prochain à l’assemblée pour conforter cette disposition, qui est la création d’une Ligue féminine, avec la professionnalisation de la D1 Arkema et de la D2, promouvoir et développer les ressources avec un engagement de la Fédération, au travers aussi de tous les investissements aller chercher tous les moyens de nos ambitions, que cela soit avec le partenariat, les droits TV. Nous créons et recherchons aussi les conditions de la création d’une société commerciale, qui viendra aussi je pense perpétuer cette volonté de croissance des revenus au travers des partenaires commerciaux.
Il faut répondre à la concurrence européenne, on a été à la pointe, on s’est probablement fait rattraper donc il est important que l’on maintienne la compétitivité et du championnat et de l’équipe de France d’où la création de cette Ligue professionnelle féminine, qui sera à l’intérieure de la Fédération, à l’inverse des garçons.
Les appels d’offres sont également communes, que ça soit pour la D1 ou l’équipe de France, avec également la nouvelle compétition UEFA, la Nations League, qui démarre comme pour chez les garçons dès septembre, avec un final four en février 2024. Les audiences sous l’ère Hervé Renard sont incroyables, avec une progression significative et on va travailler sur cette croissance. La durée des droits a été étendue à 4 ans.
En ce qui concerne la D1 Arkema, les diffuseurs devront prendre en charge la totalité des matches avec 10 rencontres en clair par saison.
Tout cela va nous permettre d’être plus ambitieux, car nous suivons l’actualité des autres pays européens, et on voit que les nations qui sont concurrentes de la France ont obtenu aussi des évolutions et croissance, qui sont tout à fait pertinentes dans la recherche de ses diffuseurs."