En zone mixte, nous avons retrouvé probablement l'une des cinq meilleures gardiennes actuelles du monde, Hedvig Lindahl. Importante et expérimentée, la Suédoise a su maintenir ses cages inviolées et apporter de la sérénité et de la confiance à son équipe.

 

C'est un bon résultat pour nous d'avoir marqué ces deux buts. Notre premier objectif de base était de ne pas en prendre et nous l'avons réalisé. Et en plus on a su conclure nos occasions. Donc on est vraiment très contentes avec ce résultat. Je pense que Montpellier est une bonne équipe et c'est bien d'évacuer un peu de stress avec ce premier succès à l'aller, avant de se préoccuper du match retour.

 

Tu évoques le fait de ne pas avoir pris de but, mais ton expérience est aussi très importante pour ton équipe par rapport à cela justement ?

Oui je pense qu'on perd un peu ce stress quand on est confiante et avec l'expérience. Particulièrement dans ce genre de situations. Mais c'est un effort d'équipe, je pense que chacun a mis la main à la pâte pour ce résultat, et notamment en seconde période, qui ont amené les buts et défensivement aussi. Oui nous avons bien joué notre coup ce soir.

 

Tu as été décisive sur plusieurs ballons notamment lors d'un face à face contre Sofia [Jakobsson].

Oui je sais qu'elle est très dangereuse quand elle a le ballon dans les pieds, mais j'ai réagi de mon mieux pour éviter qu'elle ne cadre sa frappe et de bloquer rapidement sa frappe. Et aussi sur le ballon de Virginia Torrecilla dans l'angle en bas. Je peux dire que c'était de la chance aussi.

 

Tes arrêts ont joué un rôle important sur cette victoire ?

Oui c'est le challenge de la gardienne d'être prête sur n'importe quel ballon. Il faut être réactive et c'est une question de secondes. C'est très important de faire des arrêts, ça peut changer le score final. Tu dois toujours être la meilleure pour ton équipe, parce que chaque but évité est important, on aurait pu gagner 6-0, ou en prendre.

 

Montpellier était proche de vous faire vaciller à un moment, notamment sur la tête de Virginia [Torrecilla]. Comment tu le ressens ?
Je pense que ce sauvetage, c'était au bout de mes doigts, juste sur la ligne et à ce moment là, je me suis dit "Oui c'est un bon jour aujourd'hui". Parfois il faut aussi avoir la chance de votre côté. C'était vraiment stressant je peux vous le dire, cette première période.

Dounia MESLI