France/Brésil une affiche de rêve pour les Bleues. Véritable pays du football, le Brésil s'annonce comme un adversaire de taille pour la France, 3ème au classement FIFA. Les Bleues ont déjà eu l'occasion de se confronter au 8ème mondial, victoire 2-0 en 2014, et 2-1 en 2015. Une confrontation qui s'annonce relevée pour les Bleues en vue de leur préparation pour l'Euro 2017, qui se déroulera aux Pays-Bas !

 

 

 

Après avoir été désigné comme pays organisateur de la Coupe du Monde 2019, en mars 2015, la FFF a organisé une tournée des villes, qui souhaitent accueillir cette compétition. Le Havre (France/Brésil) en septembre dernier, Paris (France/Pays-Bas à Jean Bouin) tout juste un mois après, Valenciennes (France/Ukraine) en avril 2016, pour continuer à Rennes (France/Grèce) avec un record d'affluence, puis une nouvelle fois Paris (France/Chine au Stade Charlety) il y a un mois de cela, avant de terminer par Auxerre (France/Canada) le même mois.

Cinq villes ont donc pu organiser un match amical pour mesurer leur capacité à accueillir cette compétition de prestige en France. Six autres sont donc dans l'attente de faire leur preuve : Lyon*, Le Havre, Montpellier, Nancy, Nice, Reims et Grenoble, qui aura son occasion en septembre.

 

Un autre match s'annonce pour les Bleues en septembre. Après le Brésil, l'Albanie verra la route de l'équipe de France pour sa préparation à l'Euro 2017.

Neuf villes seront retenues sur les onze, pour un tournoi de 24 équipes et 52 matches, programmé en juin 2019. Le Grand Stade de Lyon* (Parc OL) abritera le match d’ouverture et la finale.

La France n'était pas certaine d'accueillir cet événement planétaire, comme nous l'explique le président de la FFF, Noel Le Graet, avant la désignation : "Si la FIFA décide d’un turn-over entre les continents, nos chances diminueront, l’Allemagne ayant organisé l’édition 2011. Mais notre dossier est fort. Nous sommes à présent en finale (ndlr : face à la Corée du Sud. Décision du Comité Exécutif de la FIFA en mars 2015)."

 

En octobre 2014, Laura Georges et Gaëtane Thiney accompagnaient la FFF dans le dépôt du dossier à la FIFA.
Laura Georges, défenseur de l’Equipe de France
"Si on m’avait dit un jour qu’il y aurait autant de monde pour une conférence de presse relative au football féminin, jamais je n’y aurais cru ! Je suis vraiment émue et contente. J’ai 30 ans, je ne sais pas si en 2019 je serai encore sur le terrain. Quand on considère l’évolution du football féminin en France, accueillir une Coupe du Monde serait exceptionnel."

Gaëtane Thiney, attaquante de l’Equipe de France
"Cette Coupe du Monde 2019 est un pont entre hier et demain. C’est aussi l’occasion pour nous de faire un nouveau bond en avant. Lorsque j’ai été sollicitée pour être une des ambassadrices de la candidature de la France, j’ai tout de suite accepté. La Coupe du Monde 2011 a été une aventure exceptionnelle : vivre ce Mondial allemand, dans des stades réunissant parfois plus de 50.000 spectateurs a constitué une émotion incroyable. Accueillir cette compétition en France serait extraordinaire et fantastique pour le rayonnement de la France."

 

Photo : Nelson Fatagraf

Dounia MESLI