Après la défaite 5-1 de Rodez face au PSG en huitième de finale de la Coupe de France, Grégory Mleko livre ses impressions. Malgré tout, le coach des Rafettes n'en retient pas que du négatif. Il revient également sur la blessure de Julie Peruzzetto et évoque la fin de saison qui attend son équipe.
A propos de Julie Peruzzetto, sortie sur blessure à 10 minutes de la fin
Elle est mal retombée après son dégagement avant le but de Delie. Et à mon avis, ça sent pas bon.. Les ligaments.. On a vu le doc là, on va faire l'IRM et on verra. [...]
En espérant que ça ne soit pas trop grave pour Julie [Peruzzetto] au niveau des ligaments même si ce n'est pas encourageant. On va faire les examens et on espère qu'elle pourra finir la saison avec nous. C'est une joueuse importante, expérimentée. On va dire qu'on est pas trop optimistes mais on verra dans la semaine et on espère que le doc s'est trompé.
Sur la rencontre face au PSG
On est quand même satisfaits de ce qu'on a proposé, surtout en deuxième période. On a remanié l'effectif et ça a permis de faire jouer tout l'effectif. On a laissé quelques titulaires au repos et fait quelques rotations mais on savait que ça allait être compliqué. On sort des petits points positifs sur ce match [malgré le score] qui vont nous servir dès la semaine prochaine contre Lille.
Sur le calendrier qui attend Rodez
On a 4 matchs décisifs avec Lille. On va à Albi, on reçoit Fleury et on va à Marseille. Elles sont capables d'aller chercher le maintien. Faut s'y mettre, recoller très rapidement, en gagnant à domicile. On leur souhaite [au PSG] un bon parcours en Coupe de France, de bien finir le championnat. Il faut qu'on se préoccupe de nous parce que ce sera serré jusqu'au bout et aucune équipe ne voudra lâcher.
On voit qu'Albi l'a emporté à Fleury mais perdent contre Marseille, on perd à la dernière minute contre Soyaux, on fait un résultat nul contre Bordeaux. Ca va se jouer jusqu'au bout et c'est à nous de faire le travail nécessaire pour se sauver. On a l'équipe pour se sauver, je pense qu'il y a la place, et il faut continuer à travailler. Il faut rien lâcher et comme on dit, ça va se jouer au mental.
Le plus important, c'est de travailler en défense. C'est un peu ça votre consigne ?
Oui, c'est vrai que sur les derniers matches, on a marqué plus de buts mais on en prend plus aussi. Sur ce match, on savait que ça allait être compliqué surtout avec la charnière à part Manon Guitard, on a Anne-Sophie Ginestet et Anaïs Chareyron dont c'étaient le premier match en tant que titulaire depuis le début. Anaïs est arrivée à la trêve, Anne-Sophie revenait d'une blessure aux croisés, elle a fait quelques apparitions en Coupe et a joué également avec la réserve. Il y a eu des choses positives de leur part pour leur premier match de 90 minutes, et face à Paris. On a des idées pour la suite et c'est à nous de travailler jusqu'au bout. On leur a dit de ne pas lâcher, et on doit aller chercher le maintien car il ne viendra pas tout seul.
Ce but marqué en tout début de seconde période c'est encourageant pour vous ?
Oui, ça motive toujours, on marque rarement face aux grosses écuries. On a marqué un but en se créant 3 occasions, le lob qui passe de peu à côté, on a fait un poteau, sur la deuxième [période]. Sur la première c'était très compliqué car on a vraiment subi. Le premier but nous met mal en point, on a vraiment peiné sur les centres car il y a eu de la qualité de leur part. Mais c'est bien dans l'état d'esprit, on a pas lâché, on a travaillé jusqu'au bout et on a été récompensés en début de deuxième mi-temps. Dommage sur ce dernier but parce qu'on pouvait faire 1-1 contre le Paris Saint-Germain sur la deuxième mi-temps. On sait que mentalement c'est toujours encourageant pour la suite.