Après le match nul 1-1 contre le Paris FC et réduit à 9 contre 11 en fin de match, le coach du FC Fleury, Fabrice Abriel a retenu sa frustration en zone mixte, mais accuse le coup, avec une égalisation parisienne qui intervient alors que deux de ses joueuses (Kouassi et Piga) étaient au sol, sans l'intervention de l'arbitre.

 

Coeurs de Foot - Votre réaction à chaud après ce match nul ? C’était un match explosif ?

Non il est devenu explosif (sourire blasé).

On sait déjà qu'il y a un caractère spécial sur un derby, notamment entre Fleury et Paris FC, anciennement Juvisy FC. On essaye de garder un petit peu la notion de duels, de combats, mais dans les règles de l'art j'ai envie de dire.

Ensuite on fait confiance à l'arbitrage pour encadrer tout ça, avec une bonne communication. Après quand ça s'accélère, il ne faut plus perdre le fil. Si le chef d'orchestre qui est l'arbitre, perd un peu le fil à un moment donné, à tort ou à raison je n'en sais rien, ça nous donne une fin de match avec deux cartons rouges, une frustration, une envie des deux côtés d'aller marquer, de l'emporter, ça fait partie du football, ça ne me dérange pas... On est resté correct sur les bancs, on n'est pas rentrés dans le jeu non plus. Je pense qu'on avait des deux côtés cette envie de suprématie régionale, ça reste quand même un derby...

 

CDF - Une équipe bien taillée et talentueuse mais qui a eu du mal ce soir à faire le break. C’est ce qui vous coûte la victoire ce soir ?

Oui bien sûr, de toute façon on savait que ça serait un match difficile, on n'a jamais gagné contre le Paris FC... C’est dommage car, à onze contre onze, on avait les moyens de faire la différence.

 

CDF - Vous rencontrez le PSG le week-end prochain avec deux joueuses importantes en moins (Léa Le Garrec et Rosemonde Kouassi) ?

On perd deux joueuses décisives, mais j’ai encore du monde, Kassi, Konan, Louis, Fontaine, sans oublier Ode [Fulutudilu] qui vient d’obtenir son visa et qui sera qualifiée contre le PSG.

 

Dounia MESLI