La nouvelle a été officialisée ce lundi par le club : l'attaquante japonaise Mana Iwabuchi est la première recrue hivernale des Villans. Une équipe actuellement onzième de FA WSL, et donc à la lutte pour le maintien dans le championnat anglais. C'est une signature de prestige pour Aston Villa et la directrice sportive de sa section féminine, Eniola Aluko.

Ancienne internationale anglaise, Aluko avait subi la loi du Japon et de Mana Iwabuchi, vainqueurs face à l'Angleterre en demi-finale de la Coupe du Monde 2015. Leader du secteur offensif japonais, Mana Iwabuchi fait partie des joueuses attendues pour mener les Nadeshiko vers un premier titre olympique l'été prochain lors des Jeux de Tokyo.

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C'est le seul titre en sélection qu'il manque au Japon et à Iwabuchi, qui faisait déjà partie du groupe champion du monde en 2011 face aux États-Unis, même si à l'époque elle jouait un rôle moins central dans la sélection nippone. À 27 ans, c'est son deuxième passage en Europe, ayant déjà évolué en Bundesliga à Hoffenheim et au Bayern Munich, une expérience interrompu au printemps 2017.

Iwabuchi avait alors fait le choix de retourner au Japon dans le courant de sa troisième saison en Bavière, après avoir connu plusieurs blessures. Un choix concluant puisqu'elle a ensuite jouer un rôle essentiel dans la victoire du Japon en Coupe d'Asie au printemps 2018.

 

Préparer le rendez-vous olympique

À l'approche des Jeux Olympiques, cette signature à Aston Villa va notamment permettre à Mana Iwabuchi d'accumuler du temps de jeu, avant de préparer le tournoi olympique en tant que tel. Au Japon, la saison s'est terminée à la fin du mois de novembre, avec son club l'INAC Kobe Leonessa qui a terminé à la seconde place du classement.

Désormais, le championnat japonais ne reprendra qu'à l'automne 2021, avec une nouvelle formule, qui marque notamment l’avènement d'un championnat pleinement professionnel. Le calendrier sera organisé de septembre à mai et comptera 11 équipes engagées pour cette première saison, qui débutera à l'automne 2021, après les Jeux Olympiques.

Cet intérêt pour Mana Iwabuchi a notamment été souligné par Eniola Aluko sur le site internet d'Aston Villa, expliquant « qu'elle apportera son expérience de championne du monde » et sa « créativité », tandis que le championnat anglais représente un cadre privilégié pour « se préparer aux Jeux Olympiques de Tokyo ».

Une signature qui apporte un peu plus de lumière autour de la FA WSL anglaise, déjà enrichie sur cette première phase de la saison par les nombreuses joueuses qui évoluent habituellement en NWSL aux États-Unis. Une partie d'entre elles devrait faire le chemin inverse à partir de cet hiver, mais le championnat anglais continue d'attirer les joueuses les plus talentueuses de la planète.

 

Photo: Sky Sports

Hichem Djemai