Dans la lignée de l'officialisation de la Superleague masculine, les clubs fondateurs ont annoncé qu'il y aura également une version féminine de ce championnat. Une annonce qui n'a pas plu à l'UEFA, ni à la FIFA.

 

C'est une information qui aura fait couler beaucoup d'encre avant qu'elle soit confirmée dans la soirée de dimanche. Une "Superleague" devrait prochainement faire son apparition. De plus, les clubs membres se sont également mis d'accord pour une version féminine de cette ligue fermée.

 

"Dès que possible après le début de la compétition masculine, une ligue féminine similaire sera également lancée, aidant à faire progresser et à développer le football féminin." communiqué de presse des membres de la Super League.

12 clubs au programme de la Superleague

Pas de date précise quant au lancement de cette nouvelle ligue mais on connaît déjà les clubs qui devraient participer à celle-ci. Il y aura 6 clubs anglais (Manchester United, Manchester City, Arsenal, Chelsea, Tottenham, Liverpool), 3 clubs italiens (Inter, Milan AC, Juventus) et 3 clubs espagnols (Barcelone, Atletico, Real Madrid). Par ailleurs, d'autres clubs pourraient être invitées par la suite.

Selon le média anglais The Athletic, des clubs comme le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich ont été sollicités pour les rejoindre mais ces deux clubs n'ont pas donné suite à cette invitation.

 

L'UEFA et la FIFA s'opposent à ce projet

Juste après l'officialisation de cette Superleague, de nombreuses voix se sont élevées contre celle-ci. Parmi elles, l'UEFA qui avait déjà pris des mesures avant le communiqué officiel.

 

Les clubs concernés seront interdits de jouer dans toute autre compétition nationale, européenne ou internationale, et les joueurs pourraient se voir refuser la possibilité de représenter leurs équipes nationales.» dixit l'UEFA.

 

L'instance européenne a également évoqué l'idée de travailler avec la FIFA ainsi que les six confédérations pour réfléchir à d'éventuels recours pour "sauver le football" et a tenu à saluer notamment les clubs français et allemands qui n'ont pas pris part à ce projet.

Une mesure contestée également en France. La ministre des Sports Roxana Maracineanu a insisté sur le fait que ce projet "fragiliserait gravement le système basé sur la redistribution et le mérite sportif". Des propos reprises aussi par l'Elysée qui cherche à protéger l'intégrité de ce sport dans un entretien réalisé avec RMC Sport


Le communiqué des clubs membres (en français) est à retrouver sur ce lien

 

 

 

Karim Erradi