L'équipe de France féminine, dirigée par Laurent Bonadei, a brillé offensivement lors de la phase de groupes de l'Euro 2025, marquant 11 buts en trois matches (victoires contre l'Angleterre 2-1, le Pays de Galles 4-1 et les Pays-Bas 5-2). Cependant, la défense tricolore a montré des signes de fragilité qui peuvent être préjudiciable lors de la phase à élimination directe.
Les bleues ont encaissé quatre buts en trois rencontres, dont un but contre son camp de Selma Bacha face aux Pays-Bas. En comptant le match de préparation contre le Brésil, ce sont même six buts concédés en quatre matches, rompant avec une série précédente de sept matches sans encaisser de but en début d'année 2025.
Instabilité dans l'axe de la défense.
La blessure de Griedge Mbock a conduit à des ajustements avec Thiniba Samoura et Estelle Sombath. Ces choix tactiques ont entraîné des changements fréquents, perturbant la cohésion défensive.
La gestion de la pression.
Face aux Pays-Bas, les Bleues ont été bousculées en première mi-temps, subissant des offensives répétées et concédant deux buts. Cette fragilité sous la pression des équipes agressives pourrait être exploitée par l'Allemagne, malgré l'absence de leur ancienne star Alexandra Popp, qui avait marqué un doublé contre la France en 2022.
De gros défis face à l'Allemagne
L'Allemagne, bien que battue lourdement par la Suède (1-4) en phase de groupes, reste une équipe redoutable avec huit titres européens et une régularité impressionnante (neuf finales en 13 éditions). Historiquement, elle domine la France, avec cinq victoires en six confrontations, dont trois à l'Euro (2005, 2009 et 2022). Cependant, l'absence d'Alexandra Popp, retraitée, pourrait réduire leur menace offensive, bien que des joueuses comme Lea Schüller ou Jule Brand restent dangereuses.
La défense des Bleues, malgré son potentiel, reste un point d'interrogation face à l'Allemagne en raison de son instabilité et des blessures récentes. Cependant, avec six jours de préparation, une meilleure cohésion et le retour progressif des joueuses cadres pourraient permettre à la France de contrer efficacement les Allemandes.
Kossigan AGAMAKOU
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