Ce samedi 7 novembre, le Paris Saint-Germain se déplace sur le terrain de la Roche-sur-Yon. Les Parisiennes restent sur quatre victoires consécutives avec 22 buts marqués et seulement un but encaissé. Une excellente dynamique pour l’équipe de la capitale qui leur permet d’occuper la troisième place, à trois points de Montpellier et à cinq de l’Olympique Lyonnais. Pour Coeurs de Foot, Erika, la défenseure brésilienne du PSG, revient sur son premier but, sur le dernier match face à Saint-Étienne, ainsi que la sélection brésilienne.

Coeurs de Foot: Vous avez marqué votre premier but face aux «Vertes»…

Erika: «Je suis contente d’avoir marqué mon premier but avec le maillot du PSG. Je suis heureuse d’aider le PSG. J’avoue tout de même que ce n’était pas exactement ce que je voulais faire. Je voulais lober, mais pas autant… Enfin l’important c’est que le ballon soit rentré. Je ne suis pas quelqu’un qui frappe beaucoup mais quand j’aurais l’opportunité, je le ferais. »

Coeurs de Foot: Face aux Stéphanoises, vous avez joué au milieu de terrain, vous préférez jouer à ce poste?

Erika: «Je trouve que j’ai très mal joué. Dernièrement j’ai souvent joué en défense centrale et face à Saint-Étienne, j’ai occupé le poste de 6, celui de Caroline Seger, mais j’avoue que je suis un peu plus offensive. Ce qui est sûr, c’est que je joue où Farid (ndlr: Benstiti) me met sur le terrain. Je veux jouer, faire de mon mieux et je ne refuserais jamais de jouer dans telle ou telle position. Je veux aider l’équipe, que ce soit devant, au milieu ou derrière, peu importe pour moi. Je trouve en tout cas que face aux Stéphanoises, surement à cause des changements au sein de l’équipe, je n’ai pas été à mon meilleur niveau, avec quelques passes manquées. Je vais m’améliorer. Je veux jouer et surtout je ne veux pas me retrouver sur le banc. »

Coeurs de Foot: Face à Saint-Étienne, la victoire a été longue à se dessiner?

Erika: «Pour moi on n’a pas bien joué. Il y eu pas mal de modifications dans l’équipe durant la semaine avant le match surtout parce que des joueuses sont revenues blessées des matchs internationaux. Ces modifications peuvent être préjudiciables car même si l’équipe change assez souvent devant, derrière il y a une certaine régularité. Face à Saint-Étienne il y a eu également des changements au milieu de terrain et en défense, et cela nous a créé quelques difficultés pour développer notre jeu. Toutefois le plus important, c’était la victoire. On était contentes de gagner car ce qui compte, ce sont les résultats. »

Coeurs de Foot: La sélection brésilienne a réalisé deux matchs face aux États-Unis, match nul 1-1 et défaite 3-1, sur le sol nord-américain, que peut-on en dire?

Erika: «Ce sont toujours des matchs difficiles face aux Américaines. Mais il faut rappeler qu’aujourd’hui il n’y a plus de sélections ‘faibles’, même en Amérique du Sud il y a plus de compétitivité. C’est une satisfaction pour nous car cela montre que le football féminin continue d’évoluer. Quant à la sélection brésilienne, on est dans une phase d’entraînements, car il faut rappeler qu’onze joueuses ne sont pas au Brésil, ce qui posent quelques problèmes. À chaque fois qu’on se retrouve en concentration avec la ‘Seleção’, on doit s’entraîner énormément pour retrouver les automatismes. Tandis que les États-Unis ont un groupe permanent, fermé, qui s’entraîne toujours ensemble. Il y a une certaine inégalité mais je pense que petit à petit, on va essayer de rattraper les USA. »

Le Paris Saint-Germain se déplace ce samedi 7 novembre à La Roche-sur-Yon pour le compte de la 9ème journée de la D1 Féminine.

Dounia MESLI