Le 22 décembre 2014 dernier, l’annonce de fin du projet UEFA BeNe League, auquel 7 équipes néerlandaises et 6 équipes belges participaient, avait été rendue officielle. Depuis, la Fédération Belge de Football s’est attelée, en concertation avec les clubs, à trouver la formule la plus adéquate pour élaborer une compétition au plus haut niveau.

8 équipes, 2 phases, un trophée

A compter du 1er juillet 2015, la Super League du Football Féminin remplacera la Women’s BeNe League et se situera un cran au-dessus de la D1 Belge.
Pour ce faire, 8 équipes devront répondre aux conditions de licences, qui ont trait à l’aspect sportif et au niveau des infrastructures.
Ce championnat sera organisé en 2 phases : une classique, lors de laquelle les huit équipes s’affronteront en matches aller-retour puis des play-offs en haut et en bas de classement.
Pour les play-offs 1, il s’agira de matches aller-retour entre les équipes classées aux 4 premières places. Les play-offs 2 s’organiseront exactement de la même, mais opposeront les équipes classées aux 4 dernières places à la fin de la phase classique.
Avant de débuter les play-offs 1 et 2, les points seront divisés par deux et le classement définitif sera connu lorsque les six journées de ceux-ci auront été jouées.
De quoi mettre une réellement touche de suspense, puisque chaque défaite lors des play-offs pourrait coûter très cher.
2 autres nouveautés verront également le jour :

  • Il n’y aura qu’un seul descendant, à condition que le club finissant en tête de la D1 Belge obtienne sa licence.
  • Les clubs de la Super League du Football Féminin auront le choix de jouer le vendredi soir ou le samedi après-midi.

Notre analyse :

En attendant de savoir qui seront les 2 clubs qui rejoindront les 6 clubs engagés en Bene League l’an dernier (le Standard, le Lierse, Anderlecht, La Gantoise, Club Bruges et OH Louvain), le projet semble intéressant sur le papier. Reste à savoir si cela permettra au football féminin Belge de trouver sa place dans le paysage Européen et surtout, de donner une chance à sa sélection Nationale d’accéder à l’Euro 2017 qui aura lieu au Pays Bas.
Le problème de base, comme pour la D1 féminine française, demeure le même : les écarts de niveau, de statut et d'infrastructure entre les clubs.

Koralee Cano
Crédit photo : URBSFA 

Dounia MESLI