Le match entre le PSG et l'OL se jouera bien samedi à 15h30, en dépit des nombreuses réserves exprimées ces dernières semaines, concernant le choix de la date. Alors que le titre pourrait se jouer à l'occasion de cette rencontre, le contexte semble toujours défavorable avant ce choc. Au temps de repos limité pour les joueuses internationales, s'ajoute désormais un possible huis clos en raison de l'épidémie de coronavirus.

 

Après la proposition du CNOSF (Conseil National Olympique et du Sport Français), jeudi, de faire jouer le match, le 4 avril prochain, la FFF a finalement choisi de maintenir le choc entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique Lyonnais à la date initiale du samedi 14 mars.

Cette programmation avait suscité une vive réaction de la part du club lyonnais, leader du championnat, en raison d'un calendrier défavorable à la bonne tenue de la rencontre. En effet, elle se déroule à l'issue de la trêve internationale (actuellement en cours), et alors que les joueuses anglaises (Nikita Parris et Alex Greenwood) et japonaise (Saki Kumagai) de l'OL participent à la SheBelieves Cup aux États-Unis.

Une situation qui concerne également la défenseure parisienne et internationale espagnole Irene Paredes, avec les derniers matches du tournoi qui se joueront au Texas dans la nuit de mercredi à jeudi (coup d'envoi à 22h15 [heure française] pour Angleterre – Espagne, et 1h du matin pour États-Unis – Japon). Seulement deux jours séparent la fin des rencontres de la SheBelieves Cup et le coup d'envoi de PSG-OL, en prenant en compter le long voyage retour du Texas vers la France.

Un délai jugé trop court de toute part, avec donc le CNOSF, mais aussi par l'UNFP (Union Nationale des Footballeurs Professionnels), qui avait également appelé à « préserver la santé des joueuses » dans un communiqué.La proposition du CNOSF de décaler la rencontre au 4 avril, impliquait notamment de reporter les rencontres OL-Soyaux et PSG-Reims, prévues pour le compte de la 19e journée. Une option qui n'a pas été retenue par la FFF.

Huis clos ou délocalisation ?

À ce contexte, s'ajoutait désormais celui de l'épidémie de coronavirus et les restrictions annoncées depuis dimanche par le gouvernement. Parmi elles, l'interdiction de rassemblement de plus de 1000 personnes, une mesure qui touche notamment les compétitions sportives. Alors que le PSG annonçait avoir vendu plus de 5.000 billets pour PSG-OL au stade Jean Bouin, la rencontre semble désormais promise à un huis clos, puisque les restrictions seront en vigueur au moins jusqu'au 15 avril.

Pour contourner le problème, le club parisien envisagerait de délocaliser la rencontre au Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye, de manière à pouvoir jouer le match en présence de quelques centaines de spectateurs. D'autres rencontres pourraient être concernées par la mesure, et notamment les deux quarts de finale de Ligue des Championnes de Lyon (face au Bayern, le 25 mars) et du PSG (face à Arsenal, le 1er avril). Pour le moment, on se dirige également vers des mesures de huis clos pour ces deux rencontres, à moins de pouvoir activer, là aussi, des solutions de repli.

 

Photo: Team Pics/PSG

Hichem Djemai