On espérait des changements pour les prochaines semaines. Ils sont arrivés bien plus tôt que prévu, surtout grâce à trois nouvelles joueuses qui étaient, enfin, qualifiées pour ce match. Les brésiliennes, Erika et Cristiane, ainsi que la récente arrivée, Lisa Dahlkvist, étaient présentes et, surtout, titulaires! Pas de temps à perdre pour l’entraîneur parisien Farid Benstiti, qui veut un onze-type fort d’entrée. Au total, quatre changements car en plus des trois joueuses citées, Hawa Cissoko, la jeune joueuse du PSG, prend aussi sa place au sein de l’équipe, tandis que Perle Morroni, Marie-Laure Delie, Kosovare Asllani et Lindsey Horan sortent du onze.

Comme lors de la rencontre face à Rodez, les Parisiennes dominent la rencontre mais ne marque pas malgré les renforts qui sont venus s’ajouter au onze parisien. De toute évidence il manque de la fluidité entre les joueuses qui jouent ensemble pour la première. Rappelons que sur les onze joueuses, il y a eu quatre changements.

 

Le premier but intervient en fin de première mi-temps, à la 39ème minute, par l’attaquante et internationale brésilienne Cristiane. Sur un centre de Mittag, Cristiane se retrouve seule dans les six mètres et elle ne loupe pas l’opportunté. 0-1 pour le PSG.

Pour l’internationale brésilienne, Cristiane, c’est un premier but lors de son premier match, un début parfait.

La mi-temps s’achève sur un score logique de 1-0 pour le Paris Saint-Germain.

En deuxième mi-temps on s’attend à un temps fort parisien comme lors de la première journée. Pourtant la concrétisation n’y est pas.

 

Le second but n’interviendra qu’à la 75ème minute par LA star de l’équipe, l’attaquante allemande Anja Mittag. Sur un centre de Jessica Houara, Mittag reprend le ballon, seule au deuxième poteau, et conclut le mouvement parisien. Deuxième but en deux rencontres pour Anja Mittag pour ses débuts en D1 Féminine. 0-2 pour le PSG.

Les Parisiennes contrôlent jusqu’à la fin du match et conserve l’essentiel, la victoire.

Deux victoires en deux matchs, sept buts marqués et aucun encaissé. Les statistiques sont plutôt bonnes mais elles ne rivalisent toutefois pas avec Lyon. Le premier grand test pour le Paris Saint-Germain sera le week-end prochain au Stade Georges Lefèvre, à Saint-Germain en Laye, face à Montpellier.

Quant à Soyaux, l’équipe surprend de plus en plus. Après une victoire face à Guingamp, 1-0, les joueuses de Soyaux ont su résister très longtemps face aux Parisiennes. De surprise, Soyaux pourrait devenir un trouble-fête lors de ce championnat 2015-2016.

 

Réactions / Zone Mixte

Farid Benstiti (entraîneur PSG): «J'ai un sentiment positif. L’équipe a mis du temps à marquer face à une équipe de Soyaux très bien organisée et très bien regroupée. J’ai vu beaucoup de qualité dans les enchaînements du Paris Saint-Germain et beaucoup de maîtrise. On n’a pas été récompensé des occasions de buts qu’on a créé, mais ce qui m’intéresse, c’est la façon dont on s’est créé ces occasions de buts. Je suis très satisfait. On n’est pas en retard sur ce qu’on recherche. Maintenant on a deux gros matchs devant nous. Je crois que mes joueuses ont franchi un cap, ce qui n’était pas le cas face à Rodez. J’ai retrouvé une équipe cohérente et homogène dans l’animation du jeu. On a pinaillé devant le but et on a laissé croire Soyaux, et il faut qu’on évite ce type de chose pour nous faciliter la tâche. »

Jean Paredes (entraîneur Soyaux): «L’ ASJ Soyaux a été plus que courageuse et bien organisée. On savait que l’adversaire allait imposer une énorme pression, avec des joueuses très talentueuses et avec un niveau athlétique très solide. On savait qu’on allait souffrir et qu’on n’allait pas avoir beaucoup de ballons. En première mi-temps, on a deux ou trois coups où on peut faire très mal, mais on n’a pas osé ou on n’a pas pu aussi. On n’est pas déçu et je suis très fière des filles. Il n’y a pas de regrets. Paris est une grosse équipe qui a bien joué et a mérité. Je dois féliciter mes joueuses pour les efforts. Maintenant on a encore beaucoup de choses à travailler parce qu’on doit assurer notre objectif, le maintien. »

Crédit Photo : Nelson Fatagraf / Gaël Minaud et Martial Chagnolleau

Dounia MESLI