La nouvelle est officiellement tombée du côté de l'Equipe. L'ex-lyonnaise, fraîchement capée au sein du club américain de Portland, Amandine Henry, pourrait bien revenir en D1 Feminine. Avec l'arrivée de Dzsenifer Marozsán ou encore Kheira Hamraoui, la joueuse de l'équipe de France a cédé sa place privilégiée au sein de l'effectif de Lyon. Elle devrait donc rejoindre le vice-champion en titre, le PSG pour revenir en D1 et être au plus proche de l'équipe de France pour sa préparation.
Avec la prise en charge de Patrice Lair à la tête du PSG, l'ex-lyonnaise retrouverait son ancien coach de 2010 à 2014. Une recrue de taille pour l'équipe parisienne, si ce transfert venait à être possible. En effet, les transferts en D1 Feminine se clôt le 22 septembre à minuit. La FFF étudie pourtant cette demande exceptionnelle. Si la réponse venait à être en défaveur de la joueuse, il ne lui resterait plus qu'à attendre l'ouverture du mercato hivernal, pour rejoindre la capitale sous ses nouvelles couleurs.
Un défi de taille
La Bleue qui a débuté son aventure américaine cet été - après le triplé de l'Olympique Lyonnais - est qualifiée avec son équipe de Portland aux demi-finales de la NWSL, qui se déroulent ce 2 octobre (la finale devant se jouer le 9). L'expérience au sein de Lyon aura grandement participé à l'épanouissement de la joueuse native de Lille, qui souhaite être préparée au mieux pour la prochaine étape qui attend les Bleues, l'Euro 2017. Douée d'une vision de jeu éclairée, d'un jeu tactique réfléchi et d'une abnégation sans faille, la joueuse est un atout de taille pour son équipe et serait un choix stratégique idéal pour le PSG, qui souhaite construire une équipe solide et contrarier l'OL cette saison. Et quoi de mieux qu'une ancienne lyonnaise, qui dispose surtout d'un talent sans pareil pour y arriver... Elle viendra ainsi renforcer le milieu de terrain avec Shirley Cruz ou bien encore Vero Boquete, la nouvelle recrue.
Une expérience américaine déjà vécue par (d'anciennes) Bleues
Nombreuses sont les joueuses françaises qui ont tenté leur chance aux Etats-Unis, pour goûter au championnat américain. Un jeu qui était alors plus physique, plus tactique, où les grandes joueuses internationales se ruaient pour y jouer.