La relégation de l'équipe féminine de l'En Avant Guingamp en Seconde Ligue lors de cette saison 2024-2025 s'explique par plusieurs facteurs structurels et sportifs.

Performance sportive catastrophique 

Guingamp a terminé la saison avec un bilan désastreux : 22 matchs, 19 défaites et seulement 3 victoires donc neuf points au classement. Ces trois victoires n'ont pas suffi à compenser une série de lourdes défaites, comme les 0-8 contre l'OL, 7-0 contre Montpellier ou 6-0 face à Strasbourg.

Lacunes défensives criantes 

L'équipe a encaissé 85 buts en 22 matchs, soit une moyenne de 3,86 buts par match, la pire défense de la ligue. Ces lacunes n'ont pas pu être corrigées, notamment en raison de l'absence de renforts lors du mercato hivernal, limitant les options de l'entraîneur Jérôme Bonnet. Cette fragilité défensive a été particulièrement évidente lors des matchs contre les grosses équipes, où Guingamp a souvent été submergé.

Une attaque assez faible

Avec seulement 15 buts marqués en 22 matchs, l'attaque guingampaise a été l'une des moins performantes du championnat. La meilleure buteuse, Sabitra Bhandari, n'a inscrit que 6 buts, et les neuf autres réalisations ont été l'œuvre de six joueuses différentes, montrant un manque de régularité et de leadership offensif. Cette incapacité à concrétiser les occasions a aggravé les difficultés du club à rester compétitif

Le club va devoir jouer la saison prochaine en division inférieure et adapter son budget en fonction des réalités de l'étage inférieur.

             

                Kossigan AGAMAKOU