Le Paris Saint-Germain va affronter ce samedi 5 décembre Juvisy pour l’affiche de cette 11ème journée de D1. Malheureusement quelques internationales ne devraient pas arriver dans les meilleures conditions. Cristiane, l’internationale brésilienne et attaquante du PSG, aura cumulé plus de 11 heures d’avion quand elle atterrira sur le sol français. Pour Cœurs de Foot, Cristiane nous avait fait part de ses inquiétudes.

«Pour nous les brésiliennes, c’est compliqué. On a 11 heures de voyage, ce n’est pas facile, en plus on change de fuseaux horaires. On doit être au service de notre sélection car on a les Jeux Olympiques l’année prochaine, mais on revient un peu sur le match. Si on joue ou pas, cela sera la décision de notre entraîneur. Ce match face à Juvisy va être très important, on ne peut pas perdre de points, ni même faire match nul. On doit tout faire pour accrocher la victoire. »

 

Nous avons également abordé le dernier match des Parisiennes face à Albi, une victoire 3-0 face à Albi.

«Nous n’avons pas très bien joué. On a un peu péché au niveau de la finalisation, on a eu beaucoup d’opportunités face à Albi, comme face à Örebro, mais on a besoin de s’entraîner toujours plus, c’est aussi simple. Si toutes les joueuses, en attaque, au milieu et en défense, s’entraînent à marquer, on arrivera plus facile à mettre des buts. On espère faire mieux face à Juvisy. Pour l’instant on continue dans la lutte avec Lyon et Montpellier, tant que c’est possible, on va y croire. Le match Montpellier-Lyon sera notre chance de remonter au classement. »

Sur les attentats, Cristiane admet que cela ne sera pas facile à oublier.

«Avec le temps on arrive à oublier maintenant c’est sûr qu’il faut qu’on se focalise sur notre travail pour ne pas penser à de telles choses. On doit rester calme, car cela ne sert à rien d’être tout le temps sur le qui-vive car si cela doit arriver on ne pourra malheureusement pas le prévoir. On doit continuer à vivre calmement. »

Le match Juvisy-PSG est ce samedi 5 décembre à 21h au Stade Robert Bobin à Bondoufle.

Crédit Photos: Giovani Pablo et Nelson Fatagraf.

Dounia MESLI